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Trump 1-Trump 2, écoutez la déférence

Contrairement à la première fois, en 2017, Donald Trump va arriver à la Maison Blanche avec une équipe à sa main. Et un boulevard devant lui.  Surpris par sa victoire à l’élection présidentielle de 2016, Donald Trump avait dû composer son administration en s’appuyant sur un parti républicain encore modéré. Le 20 janvier prochain, il arrivera à la Maison Blanche avec un gouvernement, un Congrès et une Cour Suprême totalement acquis à sa cause. Gilles Sengès qui a suivi la politique américaine ces dix dernières années pour le compte de L’Opinion revient sur cette mutation. 

Renversons la dictature du “like” !

“La perte de valeur du contenu, qui pourrait s’accélérer avec l’essor de l’intelligence artificielle générative, est une véritable menace pour la démocratie. Il est urgent de réagir”.  Essayiste, spécialiste du monde de la Finance, vivant à Hong Kong, David Baverez nous prévient : le temps nous est compté avant de faire de nous des sortes de “zombies” décérébrés, à la merci de touts les autocrates.

L’Europe, la Chine, et l’Ukraine 

Sans doute, peu de gens se souviennent d’un film intitulé “An-dessous du volcan”, réalisé par le génial John Huston. L’histoire d’un couple qui se brise alors que le bonheur n’était pas si loin. Et la violence de bandits mexicains explose comme le font les volcans, figeant les corps de ce couple égaré. L’Europe est-elle en-dessous d’un volcan, ignorant les bandits d’un autre genre, qui attendent leur heure ? À lire, dans cette tribune, l’analyse de Robert Dujarric, économiste et spécialiste de l’Asie, on ne peut s’empêcher d’y penser et… de craindre la suite.

Préserver l’Islam africain pour protéger l’Occident de l’islamisme ?

Amadou Hampâté Bâ disait « En Afrique, l’Islam n’a pas plus de couleur que l’eau d’une rivière, c’est ce qui explique son succès : il se colore aux teintes des terroirs et des pierres sur lesquels il coule »[1] Mais, depuis plus de 40 ans, cet islam « africain »[2] ancestral – traditionnellement moins rigoriste que d’autres, plus pacifique et ouvert aux autres spiritualités, « vert clair » en quelque sorte – plie sous les coups de ses ennemis ; il menace aujourd’hui de disparaitre.

Ce qu’on aimerait entendre … 

“À l’heure même où les changements géopolitiques et stratégiques n’ont jamais été aussi importants, les dysfonctionnements de notre système politique font courir le risque d’accoucher d’un budget qui va continuer à faire chuter économiquement le pays, lui enlever toute marge de manœuvre financière et lui faire courir des risques stratégiques graves.” L’article de Xavier Fontanet qui commence ainsi ne fera pas plaisir à tout le monde. Mais, tout comme la guerre en Ukraine impacte notre sécurité, une “guerre du Budget” serait la pire des choses pour notre crédibilité et, à terme, nos Avenir.

Petit salon deviendra grand

“Vendredi 8 novembre, 8h41, gare d’Austerlitz, voie 7. Quelques trois cent cinquante à quatre cents écrivains embarquent avec leurs éditeurs, leurs attachés de presse et quelques journalistes dans le train mythique – le fameux « train du cholestérol – de la Foire du livre de Brive la Gaillarde qui chaque année commence ici, place Vallubert”. 

Pour Jean Brousse, notre poète corrézien, c’est ainsi que commence, chaque année, le “Salon du Livre” de Brive-la-Gaillarde. Moment magique où l’intelligence et la bonne humeur se tombent dans les bras. Un salon qui, d’année en année grandi et a dépassé, cette année, le million d’euros de chiffre d’affaires.

La rêverie est productive pour l’être humain 

C’est un vrai mystère. Simple quidam, accoudé au soir tombant, à la passerelle d’un paquebot, dans des croisières pas toujours respectueuses de leur environnement, ou seul sur son voilier, affrontant les océans et les vagues jalouses de leur territoire d’eau, la mer fascine. Elle a comme une part d’infinie. Tout comme l’espace, elle donne une forme de vertige. C’est ce que doit ressentir Éric Bellion qui, avec ses adversaires – et compagnons du Vendée Globe, est maintenant de l’autre côté des hémisphères.

Ne pas réduire la pensée économique à un dogme étroit

Dès ses origines, la pensée économique s’est retrouvée aux confluents de nombreuses « obédiences ». Néanmoins, les débats et les clivages ne doivent pas masquer le triomphe de la vulgate d’une théorie économique générale influencée par quelques brillants esprits – sachant communiquer avec talent – et ayant inspiré nombre de dirigeants politiques dans bien des pays riches. Avec, parfois, des décisions à contre-courant du bon sens. Mais une nouvelle génération d’économistes apparaît qui cherche à voir plus loin que les chiffres. Comme David Cayla, professeur à l’université d’Anger et actuellement en séjour de recherche à l’université du Missouri à Kansas City. Pour lui, il faut appréhender l’Économie dans sa plus large acception. Entretien…

Les leçons d’Histoire 

Parmi toutes les commémorations, celle de l’armistice du 11 novembre 1918, incarne plus que toute autre l’Histoire. La faute peut être à cette saison d’automne qui respire la nostalgie. La faute peut être à ces 1,4 millions de morts tombés pour la France et ces 21 millions de mutilés. La faute à cette terrifiante moyenne de 900 jeunes soldats français mourants chaque jour sur les champs de bataille. 

Souriez, vous êtes ciblés!

Une étape ultime dans l’évolution de la publicité, et un enjeu qui se chiffre en milliards de dollars. Le 8 octobre, Carrefour et TF1 ont annoncé une alliance qui permettra au distributeur d’aller chercher ses clients jusque dans les écrans de la plateforme TF1+, d’accompagner les spots qu’il y diffusera d’engagements de réductions tarifaires, et finalement de passer commande sans même quitter le film ou la série au sein desquels ces produits se seront invités. 

L’immobilier, cas d’école de la crise du système français à bout de souffle.

Si le malthusianisme a idéologiquement rencontré son public à la fin du XVIII° siècle, le capitalisme repose en revanche sur l’idée d’une abondance éternelle où le gâteau ne fait que croître, et le chacun pour soi n’est pas un problème, car d’une certaine manière il y en aura pour tous. Sans entrer dans le débat sur la répartition de la valeur entre le travail et le capital, on peut toutefois constater que depuis 40 ans, la rémunération du capital représentée par l’indice MSCI Monde Dividendes Inclus Réinvestis a été multipliée par 50 (1.000 € investi en 1980 vaut 50.000 €) alors que le SMIC n’a été multiplié que par un peu plus de 5.

Vaccins contre la grippe :  On doit faire mieux !

Par leurs délires paranoïaques et leurs concepts sommaires, les complotistes de tous bords nous renvoient une cinquantaine d’années en arrière. À une époque où des quasi-sectes, comme les Témoins de Jéhovah, préféraient voir leur enfant mourir plutôt que de l’amener à l’hôpital. Au prétexte qu’il serait guéri grâce à la prière. La grande infectiologue, Élisabeth Bouvet explique, avec des données objectives, l’importance de se faire vacciner.

Le grand empêchement 

C’est une idée simple. Pour éviter les regards extérieurs il faut interdire ceux-ci. Les journalistes sont des menaces donc on les tient à l’écart. Ce raisonnement à courte vue appartient à tous les régimes politiques désireux d’imposer sa force, sa loi, ses actions militaires répressives. Ainsi font les dictatures traditionnelles (Corée du Nord, Érythrée, Syrie entre autres) mais aussi des pays-clés pour l’équilibre du monde (tels la Chine, la Russie, l’Iran) suivies désormais par des Etats démocratiques mais engagés dans une guerre absolue comme Israël.

L’Histoire rendra justice à la présidence Biden

JJoe Biden, sous la pression d’une partie de ses « amis » inquiets de sa capacité à résister aux assauts d’un taureau, à la brutalité sans pareille, décide de jeter l’éponge. Comme toujours en ces circonstances, s’abat d’abord une pluie de compliments, de souvenirs émus et autres éloges. Puis vient rapidement le contraire de l’amour : l’indifférence. S’il a fait perdre un temps précieux à l’équipe de Kamala Harris , pour autant, était-ce une raison pour ignorer son bilan ? Ancien correspondant aux États-Unis, Gilles Sengès a suivi la politique américaine ces dix dernières années pour le compte de L’Opinion. Il revient sur les succès de Biden. *

Conséquences politiques ou “procès politique” ?

INTERPRÉTER ! C’est le maître-mot du procès dit « des assistants parlementaires ». Sans attendre le verdict, Marine Le Pen, les autres mis en cause et leurs soutiens, se sont immédiatement enflammés, hurlant au procès politique. Histoire -sans doute- de jouer sur une pression populaire en leur faveur. Dans sa tribune Fabrice Baumgartner, avocat au barreau de Paris, remet quelques pendules à l’heure. Bien utile pour comprendre.

Les vieux doivent payer !

Cette prise de position de Frédéric Lemoine prend à rebrousse-poil la doxa politique qui ménage toujours l’électorat des plus âgés C’est une nécessité économique d’organiser la solidarité des plus anciens, et même un devoir moral. La génération des baby-boomers est responsable de la situation, elle ne peut juste profiter des systèmes collectifs et laisser les générations suivantes les financer. 

Le Mur de Berlin n’est pas tombé

Il y a quelques jours, le 9 novembre, Berlin et l’Allemagne tout entière ont célébré le 35ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin. Comme il se doit, les festivités consensuelles ont eu lieu pendant trois jours à Berlin. Mais le Mur est-il vraiment tombé ? Les disparités de conditions de vie entre l’Est et l’Ouest sont encore fortes, et par conséquent, l’Ostalgie,  ce sentiment de déclassement reste bien réel. 

Accord de commerce UE–Mercosur : faut-il le signer ?

Même si le sujet n’est pas officiellement débattu au sommet du G 20 en cours, l’ombre portée des accords entre l’Union Européenne et le Mercosur sera évoquée entre Emmanuel Macron et le président Lula. Malgré tous ses efforts, le risque existe encore de voir le président français perdre la partie. Sonnant notamment le glas de la résistance agricole. Sylvain Kahn, professeur agrégé d’Histoire et docteur en Géographie, notre nouveau contributeur, se penche sur une volonté française qui se fait de moins en moins entendre, de moins en moins comprendre.

Quelques petites erreurs à ne pas commettre dans l’interprétation de la victoire de Donald Trump

Comme le pire n’est jamais sûr, il nous fallait terminer cette série « Spéciale élections USA » par la conviction que notre destin n’appartient pas aux autres. Spécialiste de l’opinion publique, enseignant à Paris 1 Sorbonne et à Sciences Po. Emmanuel Rivière voit, au bout du compte, plusieurs enseignements. Le plus essentiel étant de terminer ce que Trump « number one » a commencé sans même s’en rendre compte : provoquer une réelle unification de l’Union Européenne. Souhaitons que, de la part de nos gouvernants, ce ne soit pas qu’un vœu pieux.

La presse française et la valse des titres 

Comme un promeneur solitaire qui, çà et là, s’arrête devant un arbre, une fleur ou examine un champignon encore lové dans sa couverture de mousse, Jean Brousse s’est promené à travers notre presse, nationale et régionale, après la victoire de Donald Trump. Prises individuellement, les publications de nos confrères n’ont rien que de très habituel. Mais la vision d’ensemble offre une autre image. Celle d’oiseaux qui, dans un ensemble parfait, repartent à tire d’aile, à l’opposé de leur course. Comme désorientés quand se présente un intrus.

L’affrontement sino-américain et la présidence Trump 2.0 

Basé à Tokyo, mais également franco-américain, et diplômé d’Harvard, Robert Dujarric est un fin connaisseur de la géopolitique Asie-Pacifique et de la politique américaine en général. Passé notre choc de la réélection de Trump, il tente de relativiser la déception générale dans une grande partie du monde. En Europe plus particulièrement. Et en France au premier chef. Pour paraphraser Platon, à voir les propos belliqueux de Trump, nous nous inquiétons. À lire les propos pleins de bon sens de Robert Dujarric, nous nous consolons. 

Politique CircUS, Attention danger !

Outrance sans conscience n’est que ruine du peuple. C’est ainsi, qu’en paraphrasant Rabelais, on pourrait intituler le véritable cri d’alarme du journaliste – et ancien rédacteur en chef de France Inter – Patrick Boyer. Dans cette première tribune pour Sans doute, il met en parallèle deux hystéries : de droite et de gauche qui, comme c’est souvent le cas, finissent par se rejoindre dans un totalitarisme que les peuples, avides de « renverser la table », n’ont pas vu venir. Oubliant qu’une matraque, qu’elle soit de droite ou de gauche, reste une matraque.

L’économie des États-Unis, colosse aux pieds d’argile ?

Le slogan trumpien “Make America great again” ne serait-il pas un trompe-l’œil ? Ce slogan qui charme tant une Amérique inquiète, ne serait-il pas un simple succédané de la tristement célèbre « doctrine Monroe » ? Ce lointain prédécesseur du 47ème président des États-Unis qui, au début du XIXème siècle, prônait le repli sur soi. Il aura fallu attendre, bien plus tard, l’intervention américaine lors des deux guerres mondiales, et le plan Marshall, pour que l’économie US prenne le leadership mondial. Dans cette tribune, l’économiste Jean-Marc Daniel nous montre qu’une formule de campagne ne fait pas pour autant une politique économique. 

Les risques d’une contagion trumpiste en Europe 

“So, we are going back”.  Le succès de Donald Trump, confirmé le 6 novembre, résonne comme un avertissement pour les démocraties occidentales. Pour certains, comme Vladimir Poutine, Benyamin Netanyahou et Viktor Orbán, c’est une victoire retentissante. Pour la plupart des leaders européens, c’est un cauchemar qui devient réalité. « L’incarnation populiste de Donald Trump a malheureusement de beaux jours devant elle en Europe  » comme l’a affirmé Dominique de Villepin.  

Se taire

Le Petit Parisien, Le Vingtième Siècle, Le Petit Journal… C’est toute une sorte de presse qui, au début du vingtième siècle, appâtait le chaland et faisaient frissonner les familles bourgeoises . Une seule règle : vendre plus que la concurrence en racontant des horreurs. Et ça marchait car il n’était pas rare que le million d’exemplaires soit atteint. Le journaliste Claude Sérillon évoque un événement récent, à Poitiers, qui illustre notre goût du morbide et de l’à-peu-près aussi vieux, semble-t-il, que la nature humaine.

La galanterie peut-elle adoucir les mœurs ?

Vilipendée ou encensée, la galanterie divise, a fortiori parce que tout le monde a un avis sur la question et croit savoir de quoi il s’agit. Perçue comme une pratique de l’ancien temps, un leurre sexiste, une méthode de drague usée qu’utilisent « les vieux mâles blancs », pour appâter leurs proies, la galanterie génère des raccourcis qui résistent au temps.

La rentrée littéraire est au carnage… 

Pour les amoureux de littérature, on a tendance à magnifier la dimension solitaire, voire rebelle de chaque auteur. Passer d’une ambiance à l’autre, d’une injustice à une rédemption, de la description d’un paysage à celle de personnages… En somme, chacun aurait sa route et à nous de savoir avec qui l’on veut cheminer. Mais il n’est pas dans l’esprit commun que la littérature suive une mode, comme le ferait le prêt-à-porter, la cuisine ou la coiffure. Aujourd’hui, après l’autofiction petite-bourgeoise, un retour vers la littérature de carnage, comme le souligne l’écrivain, et membre du Conseil d’État, Camille Pascal. 

Faut-il supprimer le pass Culture ?

Sur le papier, l’idée d’une somme d’argent dédiée aux jeunes pour des produits culturels, est louable. Mais, comme souvent, inscrire une initiative politique en dehors de tout contexte des mécanismes de reproduction sociale est rarement couronné de succès. Au-delà du montant, il y a aussi l’exemple qu’on donne aux Français. Bref, pour Fabrice Baumgartner cette expérience est, hélas, un coup pour rien.

L’Allemagne déboussolée : l’élection de Donald Trump précipite l’éclatement de sa coalition. 

Si le chancelier allemand Olaf Scholz – dont la coalition gouvernementale vacillait depuis plusieurs mois, en raison de dissensions internes sur la politique économique et budgétaire à suivre – pensait que l’élection à la présidence des États-Unis de Donald Trump conduirait sa fragile coalition à serrer les rangs, c’est raté ! La coalition « tricolore » vient de voler en éclats, laissant une Allemagne totalement déboussolée et en crise économique. 

La faillite morale et politique du football français 

Quand Pierre de Coubertin a fondé l’Olympisme moderne, il se voulait fidèles aux valeurs telles qu’elles étaient exigées dans la Grèce Antique. Être un modèle pour chaque génération qui, suivant les exploits de leurs idoles, se comporteraient comme elles. “Avoir un corps sain dans un esprit sain ” tel que le définissait le poète latin Juvenal. Aujourd’hui, on en est loin, comme le souligne Jean-Baptiste Guégan, géopoliticien du Sport.

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