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Il y a une dizaine d’années, l’humoriste et comédien, Kad Merad et son complice Olivier Barroux, avaient créé le personnage de « Jean-Michel Àpeuprès ». Incapable de finir ce qu’il avait commencé, toujours à contre-temps, il était le symbole du loser qui fait toujours le mauvais choix. Pressé par le temps ou absence de vision ? Qu’importe, #Patrick Boyer fait le triste constat d’un florilège de plantades de la part des gouvernants les plus importants au monde… Et des peuples qui les ont choisis !
Le Peuple n'a pas toujours Raison. Il est des erreurs collectives partagées par un électorat qui se fourvoie avec entrain et vote volontiers contre ses propres intérêts. Les Américains ont réélu Trump, les Anglais ont choisi le Brexit, les Allemands ont adoré Angela Merkel, les Français s'apprêtent à voter Le Pen. Cherchez l'erreur.
Elle persiste parfois durablement, comme ce fut le cas en Allemagne où les trois grandes décisions de la Chancelière pendant ses seize ans de mandat ont été autant de faillites stratégiques. Angela Merkel a accueilli chaleureusement le Cheval de Troie de Poutine baptisé North Stream. Elle a stoppé le nucléaire, plongeant un peu plus son pays dans les bras de Gazprom (où pantouflait un autre Chancelier, carrément passé à l'ennemi, Gerhard Schröder). Elle a enfin invité un million de migrants à franchir la Méditerranée et les Balkans. Cette dernière décision, irréversible, a été la plus lourde de conséquences, en Allemagne et en Europe.
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