Avec l’essor du streaming, la consommation musicale a connu une véritable révolution. Cependant, si le streaming présente des avantages significatifs, il soulève également des problématiques majeures. Que ce soit sur Spotify ou sur Deezer, les artistes les plus streamés de l’Hexagone sont tous francophones ce qui devrait nous ravir. Mais en regardant en détail, les dix artistes en tête du classement sont tous des rappeurs. Étrange donc.
Culture
Pris dans la tourmente politico-financière dans laquelle le pays tente de s’extraire, passées les émouvantes cérémonies de la résurrection de Notre-Dame, les Français sont déjà passés à autre chose. Comme si, ce qui fut un exploit unique jusqu’alors, n’était qu’une péripétie de plus. Il faut la conscience de la sociologue Dominique Schnapper pour revenir sur quelques vérités trop vite oubliées.
Le secteur audiovisuel français traverse une période de transformations majeures. Challengées par les plateformes internationales de streaming (Netflix, Prime Video, Disney +, …), la crainte de pertes de revenus publicitaires ou de subventions publiques en berne, toutes les entreprises redoutent l’abandon de dispositifs législatifs ou réglementaires spécifiques. Ceux-ci permettent des investissements importants notamment dans les embauches de personnel et un soutien indispensable à la création française. Toute la filière de l’audiovisuel se mobilise pour défendre son modèle. Un modèle unique au monde qui permet de présenter des créations françaises qui suscitent l’engouement du public au niveau national mais aussi de plus en plus à l’étranger.
A quoi reconnaît-on un train français? La démocratie ne serait-elle qu’une question d’audition ? A quoi servent les manifs? De passage à Besançon, l’écrivaine suisse Noëlle Revaz nous raconte son séjour et nous livre quelques réflexions humoristiques. La semaine dernière j’ai eu l’envie d’un dépaysement et j’ai profité du week-end pour faire un saut à…
Selon les chiffres officiels du Comité Olympique International, cinq milliards de personnes ont suivi -peu ou prou- les épreuves de Paris 2024. Combien seront-ils aujourd’hui et dans les semaines qui suivront, à regarder Notre-Dame de Paris nous revenir, plus resplendissante que jamais ? Avec, toutefois, une absence qui sera dans toutes les conversations : celle du Pape François. Écrivain et haut-fonctionnaire, Camille Pascal nous donne les clés de ce refus papal qui vient de loin… très loin.
“Vendredi 8 novembre, 8h41, gare d’Austerlitz, voie 7. Quelques trois cent cinquante à quatre cents écrivains embarquent avec leurs éditeurs, leurs attachés de presse et quelques journalistes dans le train mythique – le fameux « train du cholestérol – de la Foire du livre de Brive la Gaillarde qui chaque année commence ici, place Vallubert”.
Pour Jean Brousse, notre poète corrézien, c’est ainsi que commence, chaque année, le “Salon du Livre” de Brive-la-Gaillarde. Moment magique où l’intelligence et la bonne humeur se tombent dans les bras. Un salon qui, d’année en année grandi et a dépassé, cette année, le million d’euros de chiffre d’affaires.
Pour les amoureux de littérature, on a tendance à magnifier la dimension solitaire, voire rebelle de chaque auteur. Passer d’une ambiance à l’autre, d’une injustice à une rédemption, de la description d’un paysage à celle de personnages… En somme, chacun aurait sa route et à nous de savoir avec qui l’on veut cheminer. Mais il n’est pas dans l’esprit commun que la littérature suive une mode, comme le ferait le prêt-à-porter, la cuisine ou la coiffure. Aujourd’hui, après l’autofiction petite-bourgeoise, un retour vers la littérature de carnage, comme le souligne l’écrivain, et membre du Conseil d’État, Camille Pascal.
Sur le papier, l’idée d’une somme d’argent dédiée aux jeunes pour des produits culturels, est louable. Mais, comme souvent, inscrire une initiative politique en dehors de tout contexte des mécanismes de reproduction sociale est rarement couronné de succès. Au-delà du montant, il y a aussi l’exemple qu’on donne aux Français. Bref, pour Fabrice Baumgartner cette expérience est, hélas, un coup pour rien.
Invitée dans un important colloque sur le thème du progrès, Cécile Rap-Veber revient sur la place prépondérante que représente la musique. La manière dont elle a façonné l’esprit humain dans de nombreuses composantes de son esprit ; lui permettant de grandir au fils des siècles et des époques. Sans elle, le monde serait bancal.