Le 6 mai dernier, Arnaud Montebourg, ancien ministre du Redressement productif, s’exprimait devant la Commission d’enquête du Sénat sur les aides publiques aux entreprises. A cette occasion, Il est revenu sur la période où il était au gouvernement et sur les aides qui ont été alors reconduites ou créées. Dès lors, il propose une réflexion sur une juste allocation des fonds publics et la nécessité de nouvelles politiques publiques.
Politique
Les derniers sondages donnent à Edouard Philippe des résultats bien meilleurs qu’à Gabriel Attal pour la présidentielle de 2027. Le système médiatico-politique a pourtant validé jusqu’à présent l’idée que Gabriel Attal serait un présidentiable incontournable. Vraiment ? Tout juste 36 ans, sans bilan notable, sans proposition distinctive, sans rien incarner d’autre que la continuité avec Emmanuel Macron et la jeunesse dorée ! Il dirige le gouvernement pendant 7 mois, il prend la tête du parti présidentiel (combien de divisions ?) et il deviendrait ipso facto présidentiable ?
Les traits tirés, la bouche pincée, Marine Le Pen fustige sur le plateau de TF1 une “décision politique”. Interrogée sur la question de l’après, elle estime que lancer Jordan Bardella 2027 serait “user de cet atout plus tôt qu’il n’est nécessaire”, tout en se replaçant au centre du jeu : “je ne vais pas me laisser éliminer” comme pour prévenir sa garde rapprochée, il n’est pas venu le temps du grand remplacement.
La peine d’inéligibilité prononcée en première instance contre Marine le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires domine le débat politique de ce début du mois d’avril, et l’un des aspects de ce débat consiste à interroger le principe de l’inéligibilité et de son exécution provisoire comme attentatoires à la souveraineté populaire en restreignant la liberté de choix des électeurs.
Dans une contribution pour le World Happiness Report 2025 ( World Happiness Report , chapitre 7 ), réalisée en collaboration avec Yann Algan (HEC, Cepremap), et Corin Blanc (Cepremap, Université Paris-Nanterre), nous expliquons comment le déclin du bonheur et de la confiance sociale, en Europe comme aux États-Unis, engendre une grande part de l’augmentation de la polarisation politique et des votes anti-système.
Jeudi 13 février, se tenaient à la Maison de la Radio, les Assises de lutte contre l’antisémitisme, voulues par la ministre Aurore Bergé. Celle-ci a toujours clairement affiché sa volonté dans ce combat. Nulle opération de « com » dans cette affaire mais une sincérité et une réelle envie de sauvegarder ce qui peut l’être.
Un vieil adage dit que l’on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments. Doit-on pour autant faire de la politique, et plus encore gouverner, avec des sentiments négatifs, ou des sentiments tout court ? Le Premier ministre a provoqué de fortes réactions en évoquant sur LCI, à propos de l’immigration, un « sentiment de submersion ». Puisqu’ici ce sont beaucoup les mots qui font débat, il importe d’en restituer la teneur exacte.
Le Gouvernement s’essaye à négocier le budget 2025 avec les partis. Mais ni le Premier ministre, ni le ministre des finances ni la ministre des comptes publics n’ont été légitimés par l’élection. Pour retrouver un meilleur fonctionnement de la démocratie, il conviendrait d’après Frédéric Lemoine de mieux respecter le vote des citoyens.