En fait, en 2025, c’est un mai prolifique qui décide ! Ne serait-ce que pour cette dernière semaine où, dès le 7, le PSG vient à bout du terrible Arsenal devant un stade archi-comble et gagne ainsi un billet tant espéré pour une finale qui s’annonce intense contre l’Inter de Milan.
Trente degrés à l’ombre un premier mai ! Du jamais vu de mémoire de grenouille, les thermomètres s’affolent. Il aura fallu ressortir en catastrophe des tréfonds des placards bermudas et chemisettes. Les terrasses se repeuplent, les bières fraiches perlées de gouttelettes rafraichissantes désaltèrent indigènes et touristes… C’est l’été au début du printemps, mai se prend pour…
Quatre cents, ils étaient quatre cents en arrivant en gares, Austerlitz pour ceux partis de Cahors, Brive la Gaillarde ou Limoges, gare de Lyon pour ceux de Clermont Ferrand, Vichy, Moulins ou Nevers, quatre cents venus clamer leur colère contre l’état (et l’Etat ?) des deux pires lignes laissées à l’abandon par la SNCF, rebaptisée pour la circonstance « Société Nationale des Corails Fatigués » sur les banderoles brandies par des voyageurs exaspérés.
Comme le suggère le proverbe : « l’homme est un loup pour l’homme », nous y reviendrons. Peut-être, mais en attendant, l’homme reste, par nos contrées… un homme pour le loup. Parmi les « unes » de notre quotidien régional préféré, la Montagne, et malgré les tremblements géopolitiques du moment, rien de bien spectaculaire cette semaine. Mais significatif des préoccupations…
Le dernier vendredi de février, nous assistions, stupéfaits, retransmise en mondovision, à l’incroyable altercation entre Volodymyr Zelinsky et Donald Trump accompagné de son aboyeur en chef, J.D. Vance, manifestement agacé par la tenue vestimentaire de son visiteur. Patatras, les grands de ce monde interloqués réagissaient aussitôt au coup de tonnerre brutal et inattendu – encore que ! – provoqué dans le bureau ovale de la Maison Blanche par le Président américain, décidément imprévisible – deuxième encore que !-.
Jean Brousse ne pouvait pas rater ce rendez-vous du Salon de l’Agriculture. Notre poète des collines et des plaines, des fêtes au village et des rencontres au foirail, n’a pas attendu pour se promener entre les régions et les stands d’une ruralité qu’il ne se lasse pas de contempler. Et puis Oupette ne pouvait le laisser insensible. Une Limousine, pensez-vous ! Même venue de Poitiers, elle n’est jamais loin d’Uzerche et de ses contreforts.
La traversée de Paris est-elle encore ce qu’elle était : une fête qui enivrait les cœurs des Parisiens et des étrangers ? La magie olympique, les soirées dans la douceur d’août d’un peuple émerveillé par ce qu’il était en train d’accomplir et une vasque, symbole de son savoir-faire auront-elles suffi ? Pas si sûr. Seul notre ami Jean Brousse, qui a suivi ce promeneur d’un jour, le sait peut-être.
Un soleil blanc, dur et froid illumine en ce matin de janvier le ciel bleu clair qui découpe la colline du puy Pinçon. Elle reste le dernier décor du mythique stade Alexandre Cueille, depuis qu’on a, pour d’inévitables raisons de sécurité, principe de précaution oblige, coupé la haie grandiose de grands sapins qui avait inspiré le regretté Antoine Blondin.
« Un poète est un monde enfermé dans un homme », Victor Hugo. Où que porte son regard, quel que soit l’événement qui accapare son attention, en dépit de ses propres convictions, un poète fait sien ce qu’énonce le grand écrivain. Notre cher Jean Brousse ne fait pas exception à la règle. Il propose une version poétique de notre actualité. Un regard libre de toutes contingences. Avec, pour seul parti-pris, ses chères collines corréziennes. Y compris quand il s’agit d’évoquer ce début d’année politique, pas vraiment des plus rassurantes…