La possibilité d’un retour précipité de Neymar au Brésil, après un passage éclair en Arabie Saoudite, est une déflagration. Elle révèle certaines des failles de la stratégie saoudienne. L’hypothèse même d’un départ met en lumière les limites de l’ambition démesurée de Mohammed Ben Salmane dans le ballon rond. Une ambition qui peine aujourd’hui à se concrétiser au-delà de l’obtention de la Coupe du monde 2034.
Sport
Pour protéger son bateau, Éric Bellion, concurrent du Vendée Globe et chroniqueur sur Sans doute, a préféré abandonner que de prendre des risques inconsidérés. Son bateau est l’autre concurrent, puisque l’autre partie de lui-même. Celui de l’ombre, qui forme couple. Loin d’être une sorte d’anthropomorphisme, le regard d’Éric sur celui qui partage son aventure, est avant tout, une belle leçon de vie invitant à notre propre introspection. À nous souvenir de ce qui nous est réellement précieux. À savoir ce qui vaut et ce qui ne vaut pas. Tous les grands marins le savent, la mer est bien plus qu’un sublime terrain de jeu.
« Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » déclamait Baudelaire, dans l’un de ses plus beaux poèmes. À lire l’article de notre confrère, le journaliste Thibault Le Rol, sur Sans doute, la victoire de Charlie Dalin au Vendée Globe est porteuse de bien plus de choses qu’une simple victoire sportive, si exceptionnelle soit-elle. Sa formidable victoire est avant tout celle d’un homme à la détermination d’acier. Avec, pour compagnons, celle d’une synthèse entre la volonté humaine, la connaissance et une technologie qui change à une allure exponentielle.
« Enfin !… De plus en plus de sportifs professionnels osent dire quand ça ne va pas. Voilà un autre sujet dont les barrières tombent peu à peu. », se félicite le journaliste, spécialiste du Sport, Thibault Le Rol, dénonçant les barrières de la « performance à tout prix ». Ainsi que l’indifférence qui laisse le sportif, tant admiré, livré à lui-même. Comme l’étaient les gladiateurs au milieu de l’arène, face aux nouveaux lions que sont les supporters de plus en plus exigeants et l’argent, le véritable maître du jeu.
C’est un vrai mystère. Simple quidam, accoudé au soir tombant, à la passerelle d’un paquebot, dans des croisières pas toujours respectueuses de leur environnement, ou seul sur son voilier, affrontant les océans et les vagues jalouses de leur territoire d’eau, la mer fascine. Elle a comme une part d’infinie. Tout comme l’espace, elle donne une forme de vertige. C’est ce que doit ressentir Éric Bellion qui, avec ses adversaires – et compagnons du Vendée Globe, est maintenant de l’autre côté des hémisphères.
Quand Pierre de Coubertin a fondé l’Olympisme moderne, il se voulait fidèles aux valeurs telles qu’elles étaient exigées dans la Grèce Antique. Être un modèle pour chaque génération qui, suivant les exploits de leurs idoles, se comporteraient comme elles. “Avoir un corps sain dans un esprit sain ” tel que le définissait le poète latin Juvenal. Aujourd’hui, on en est loin, comme le souligne Jean-Baptiste Guégan, géopoliticien du Sport.
Jusque dans les année soixante-dix, le Tennis semblait un sport « réservé ». Comprenez, peu accessible à tous. Puis, la fin des « Trente Glorieuses » accompagnait une prospérité et de nouveaux horizons. Le Tennis n’était plus ce sanctuaire réservé à une élite. Mais, cette ouverture au monde imposait aussi l’exigence de performance. Il en allait de l’honneur de la France et de ses Mousquetaires. Ils avaient ouvert la voie dans les années vingt. Aux suivants de relever le gant. Volens nolens, Le journaliste Thibault Le Rol, spécialiste du Tennis, nous montre que c’est possible.
Mardi dernier, Christian Prudhomme, le patron du Tour de France dévoilait, avec Marion Rousse, directrice du Tour féminin, les parcours de la prochaine édition du Tour de France, du 5 au 27 juillet pour les garçons – le 112è de l’histoire -, et du 27 juillet au 3 août pour les filles. Jean Brousse, qui a nos territoires au cœur, a tout de suite remarqué que la « Grande Boucle » allait, cette fois, magnifier nos terroirs. Et la France toute entière.
Que peut-on faire quand on est une petite nation par la superficie et le nombre d’habitant et que l’on veut exister sur la scène internationale ? On gagne des épreuves prestigieuses ! C’est ce que nous démontre, dans cette tribune, le géopoliticien du Sport Jean-Baptiste Guégan. Du rugby avec les “All Blacks” à la régate la plus convoitée au monde, “l’América’s Cup”, la Nouvelle Zélande rayonne à travers ses victoires. Gagnant ainsi notoriété et respect parmi les nations.
Nul n’est prophète en son pays. Les Anglais les plus intellectuellement honnêtes accepteront cet adage. Et de de voir également leur équipe nationale de football dirigée par Thomas Tuchel, un Allemand !… Devant une équipe de football anglaise aux multiples talents, il fallait un « coach » au talent à la hauteur. Qui, visiblement n’existait pas, en ce moment, ce qu’il fallait outre-Manche. Ce que souligne Guillaume Cerutti dans cette tribune, c’est que le nationalisme ou le chauvinisme n’ont pas leur place quand il s’agit de faire grandir ceux qui vous font confiance.