Un vieil adage dit que l’on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments. Doit-on pour autant faire de la politique, et plus encore gouverner, avec des sentiments négatifs, ou des sentiments tout court ? Le Premier ministre a provoqué de fortes réactions en évoquant sur LCI, à propos de l’immigration, un « sentiment de submersion ». Puisqu’ici ce sont beaucoup les mots qui font débat, il importe d’en restituer la teneur exacte.
Comme le pire n’est jamais sûr, il nous fallait terminer cette série « Spéciale élections USA » par la conviction que notre destin n’appartient pas aux autres. Spécialiste de l’opinion publique, enseignant à Paris 1 Sorbonne et à Sciences Po. Emmanuel Rivière voit, au bout du compte, plusieurs enseignements. Le plus essentiel étant de terminer ce que Trump « number one » a commencé sans même s’en rendre compte : provoquer une réelle unification de l’Union Européenne. Souhaitons que, de la part de nos gouvernants, ce ne soit pas qu’un vœu pieux.
Les déclarations du Premier ministre visant à déciller les yeux des Français ont porté leurs fruits… pour l’instant ! Car le plus dur commence. Les « gaulois réfractaires » sommeillent toujours sous l’apparence d’une acceptation pourtant fragile. Comme à chaque fois revient l’idée que les efforts sont à faire chez le voisin. Dans sa contribution, Emmanuel Rivière nous donne des clés de compréhensions nécessaires à cet imbroglio.