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C'est le climat qui a été le parent pauvre du discours de François Bayrou. Dans une myriade d'urgences, l'écologie ne voyage pas en première classe. Grave erreur, estime Claude Sérillon. Notre environnement devrait être l'alpha et l'oméga de nos préoccupations. La mémoire courte des peuples a déjà oublié ce que, depuis plus d'une dizaine d'années, les scientifiques martelaient : "ce n'est pas la terre qu'on est en train de faire disparaitre, c'est la race humaine". Les Californiens en ont, en ce moment, un avant-goût amer.
Tout change et rien ne change…le Guépard avait tout dit. Pourtant, à lire et regarder les écrans, de la fin d’année au début de l’autre, se sont succédés des écrits et des propos relatant des catastrophes météorologiques. Inondations, glissements de terrains, incendies, chutes de pierres, creusement de falaises... inexorablement l’espace terrestre, fragile, connaît tous les signes d’un bouleversement climatique. Peu de commentaires y font référence ou alors rapidement ! Il y a quelque chose du domaine de l’ignorance, de l’aveuglement consenti dans cette manière de ne pas alerter avec force, via les médias de toutes sortes, sur ce qui est en train de se passer sous nos yeux ! Le gigantesque incendie à Los Angeles est spectaculaire, dévastateur pour des centaines de milliers de personnes (des stars mais beaucoup plus de petits propriétaires américains dépourvus d’assurance et donc d’espoir de remboursement) mais surtout il confirme les analyses des experts du GIEC sur les risques encourus dans les zones à haute densité urbaine, compte tenu des prévisions de dérèglement du climat.
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