Donald Trump est redevenu président des États-Unis il y a seulement quelques semaines, mais entre les propos sur l’invasion du Groënland, l’annexion du Canada et la mainmise sur Gaza, il occupe le terrain médiatique 24/7.
Dans quelques jours maintenant, ce sera l’heure de vérité pour François Bayrou et, par contre-coup, pour les Français. Une fois de plus, politiques et citoyens seront attentifs à une possible alliance des extrêmes dont on ne sait, cette fois, quelles conséquences et quel chaos cela pourrait engendrer. Homme d’expérience le Premier ministre devrait trouver la bonne ligne de crête pour, in fine, dépendre le moins possible de tous les « Raminagrobis » qui le guettent. Reste que, passé cet écueil, un autre se profilera : où sont les priorités ? Pour notre contributeur, Robert Dujarric, une évidence s’impose : renforcer nos capacités militaires.
Sans doute, peu de gens se souviennent d’un film intitulé “An-dessous du volcan”, réalisé par le génial John Huston. L’histoire d’un couple qui se brise alors que le bonheur n’était pas si loin. Et la violence de bandits mexicains explose comme le font les volcans, figeant les corps de ce couple égaré. L’Europe est-elle en-dessous d’un volcan, ignorant les bandits d’un autre genre, qui attendent leur heure ? À lire, dans cette tribune, l’analyse de Robert Dujarric, économiste et spécialiste de l’Asie, on ne peut s’empêcher d’y penser et… de craindre la suite.
Basé à Tokyo, mais également franco-américain, et diplômé d’Harvard, Robert Dujarric est un fin connaisseur de la géopolitique Asie-Pacifique et de la politique américaine en général. Passé notre choc de la réélection de Trump, il tente de relativiser la déception générale dans une grande partie du monde. En Europe plus particulièrement. Et en France au premier chef. Pour paraphraser Platon, à voir les propos belliqueux de Trump, nous nous inquiétons. À lire les propos pleins de bon sens de Robert Dujarric, nous nous consolons.
L’annonce que des soldats Nord-coréens seraient en train de s’agréger aux troupes russes combattant en Ukraine, a provoqué un émoi planétaire. Si leurs présences est avérée, leurs missions restent, pour le moment, à préciser. Grand spécialiste de géopolitique, fin connaisseur de l’Asie en tant que co-Directeur de l’Institut d’Études Asiatiques Contemporaines à Tokyo, Robert Dujarric nous propose quelques clés de compréhensions bien nécessaires.
Et si, dans le conflit israélo-palestinien, les Occidentaux faisaient fausse route ?… Si nous arrêtions d’exhorter les bonnes âmes à séparer les protagonistes ?… Si, pour des raisons différentes, mais tout aussi cyniques, ils voulaient continuer ?… Non sans humour, le géo-politologue Robert Dujarric donne ici l’exemple de l’Irlande du Nord. Sous le joug de leurs religions respectives, les belligérants ont quand même fini par trouver une voie étroite vers un chemin de paix. Et qui tient.