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Il faut chérir les livres. Ils valent parfois une vie.
L’arrestation, en novembre 2024, par les autorités algériennes de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien, rappelle cette affligeante vérité : les écrivains sont la cible facile des régimes politiques et des tenants de l’ordre établi qu’ils ont l’audace de critiquer. Poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale » Boualem Sensal vient ainsi de monter dans la charrette de tous ces philosophes, écrivains, penseurs, inquiétés, poursuivis et, sans surprise, condamnés en raison de leurs écrits.
La chaîne de ces réprouvés nous ramènerait sans doute au-delà de Socrate, célèbre pour sa méthode dialectique et ses questionnements sur la moralité, condamné en 399 av. J.-C. à boire la cigüe pour "corruption de la jeunesse" et "impiété". Avec l’Ancien Régime nous pourrions évidemment évoquer Voltaire, embastillé en 1717 pour avoir attaqué le Régent et sa fille, la duchesse de Berry.
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