Et si, dans le conflit israélo-palestinien, les Occidentaux faisaient fausse route ?… Si nous arrêtions d’exhorter les bonnes âmes à séparer les protagonistes ?… Si, pour des raisons différentes, mais tout aussi cyniques, ils voulaient continuer ?… Non sans humour, le géo-politologue Robert Dujarric donne ici l’exemple de l’Irlande du Nord. Sous le joug de leur religions respectives, les belligérants ont quand même fini par trouver une voie étroite vers un chemin de paix. Et qui tient.
Dans moins d’un mois maintenant, le peuple américain désignera celui ou celle qui sera à la tête de la nation pour quatre ans. Mais quel peuple ?… Celui d’un libéralisme débridé, ignorant toutes les souffrances, ou celui d’une liberté bienveillante ?… De retour à San Francisco – California – où il a créé des entreprises de technologie, Tariq Krim voit plus que jamais deux Amériques. Si loin l’une de l’autre, dans l’état des célèbres « Successful ».
Romancière et enseignante, mais femme avant tout, Noëlle Revaz ne pouvait passer à côté du cauchemar subi par Gisèle Pélicot. Et, à son tour, remonte chez elle la désillusion de la jeune adolescente qu’elle fut. Et la tristesse de constater que des décennies passées n’ont pas permis de réelles avancées.
Parole et symbole sont les deux apanages de la politique. Une épreuve sans cesse renouvelée quand un nouveau gouvernement prend en charge le destin du pays. C’est un moment bien plus crucial qu’il n’y paraît. Devenant une sorte de boussole qui va guider les humeurs de l’opinion publique. Raison de plus d’y prêter attention ; comme le fait Benjamin Djiane, grand spécialiste de la communication politique.
Pierre-Jakez Hélias, Jean Giono, Frédéric Mistral, Aimé Césaire, Michel de Decker… Paradoxe d’une époque où seul compte la course effrénée vers un avenir que l’on veut toujours meilleur, on oublie nos écrivains du terroir. Jean Brousse explore ces territoires cachés. Havre de sagesses que l’on croit éteints et qui, pourtant, attirent comme jamais les nouvelles générations.
L’affaire des viols de Mazan est unique en son genre en ce qu’elle interpelle toutes les consciences. Mardi, dernier, notre contributrice québécoise exprimait sa colère froide, face aux protestations “mesurées” ; des féministes notamment. Tout aussi important pour notre démocratie est le regard que porte, dans cette contribution, l’avocat Karim Beylouni. Un regard empreint d’humanité et de l’indispensable mesure, comme le préconisaient les philosophes de l’Antiquité.
La rumeur disait une demi-heure. La réalité a confirmé un peu plus d’une heure et quart. Mais il fallait sans doute cela pour un Premier ministre conscient, en bon Savoyard, qu’il faut toujours respecter la ligne de crête. Sûr de son chemin, il est resté sourd aux provocations puériles d’une partie de l’Assemblée, neutralisant les vociférations. Mais, pour Gaspard Ganzer, la partie est bien plus complexe.
L’élaboration d’une nouvelle vision fédératrice, car simple à appréhender par l’ensemble de la population, viendrait précisément combler le vide laissé par le Président de la République depuis sept ans. Elle pourrait tenir en une formule simple : « Protéger le futur du passé ». Nos quatre dernières décennies ont reposé sur le principe inverse : nous n’avons eu de cesse de protéger le passé du futur.
C’est cette stratégie qui pousse ainsi Jean-Luc Mélenchon à changer totalement de discours sur les signes religieux, notamment à l’école. Si en 2010, il affirmait que le voile est « un signe de soumission patriarcale », il ne cesse aujourd’hui de pourfendre ceux qui seraient animés par un racisme inavoué et feraient la chasse au voile et aux abayas
La complexité de l’homme est là : intraitable souvent, d’où son allergie à toute autorité hiérarchique qu’il ne tiendrait pas, comme Jacques Chirac ou Jean-Pierre Raffarin, sous la coupe de son charisme. Mais visionnaire et efficace par son dynamisme, son storytelling et sa capacité à entraîner, non seulement une bande de managers qui, de Franck Dangeard à Gilles Grapinet, en passant par Marie-Ange Debon ou Delphine Ernotte, se sont répandus dans les entreprises françaises, mais aussi l’essentiel des membres d’une organisation.
Parmi les pseudo-lucides qui confondent courage et régression économique, il y a toute une partie de la classe dirigeante française. Ce n’est pas nouveau. A la fin du XIXe siècle, l’écrivain Paul Bourget résumait ainsi les arguments en faveur de droits de douane élevés sur les produits chinois : « L’ouvrier à 5 sous est naturellement vainqueur de l’ouvrier à 5 francs », sachant que l’ouvrier à 5 sous était chinois et celui à 5 francs français.
Alors que la part des ventes de voitures électriques (VEs) et de véhicules hybrides rechargeables (VHRs) plafonne autour de 20% depuis la fin de 2023 en Europe, les interrogations se multiplient sur le réalisme du passage au 100% électrique en 2035, voire sur le maintien de l’échéance 2025 de réduction des émissions CO2 des voitures neuves décidée par l’Europe en 2019.
Consolider l’Europe et notre crédibilité internationale, faire des économies, faciliter la création de richesses, retrouver des marges pour les investissements éducatifs, écologiques et pour la justice sociale, voilà ce qui doit guider la politique aujourd’hui si on se concentre sur les choses essentielles.