Pour sa dernière contribution de l’année 2025 pour Sans Doute, Karim Beylouni, brillant avocat pénaliste, revient sur pour nos lecteurs sur un sujet que personne ne veut regarder en face : comment avons nous pu collectivement laisser l’institution prison se transformer en enfer carcéral, qui loin de garantir la vertu éducative de la peine, fabrique de la récidive ? Loin des effets de manche dans les prétoires, des coups de menton proférés sur les chaines d’info en continu et des effets d’annonce à l’Assemblée Nationale, notre auteur nous propose de regarder la réalité et elle n’est pas belle à voir…
Société
Échanges de cadeaux, calendrier de l’Avent : chaque année, la magie de Noël rappelle la facilité avec laquelle le don circule entre proches. Mais dès qu’on s’éloigne de ce registre intime pour interroger la générosité des entreprises, cette évidence disparaît. Les raisons et les motivations sont complexes. En France, le don individuel est bien accepté, le don structuré l’est moins. Et dès que le don est trop visible, il devient discutable.
Avec ce titre gentiment provocateur, notre expert de l’exploitation des données publiques, Jobic de Calan, revient pour son deuxième article pour Sans Doute et en pleine polémique sur le sondage IFOP concernant le rapport à l’islam des musulmans de France, sur la difficulté de mesurer par sondage les convictions religieuses de nos concitoyens. Il en profite pour rappeler à certains commentateurs idéologiquement orientés vers la droite extrême qu’une donnée brute ne fait pas une vérité scientifique.
Depuis plusieurs années, le manuel papier disparaît peu à peu des classes d’histoire-géographie. Il serait jugé trop coûteux, trop lourd, voire trop « daté ». À sa place, plusieurs régions ont promu le tout-numérique : tablettes et ordinateurs, ressources en ligne. L’intention peut sembler louable : alléger les sacs, moderniser les pratiques, économiser le papier. Mais nous constatons chaque jour sur le terrain ce que ce basculement précipité provoque : une école moins équitable et parfois même plus vulnérable.
L’hôpital français n’est plus seulement en crise de moyens : il traverse une mutation culturelle profonde. Derrière la pénurie d’infirmiers, le turnover massif et la fatigue des cadres, se dessine une réalité générationnelle : celle d’un monde du soin qui rajeunît, mais dont les codes, eux, n’ont pas suivi.
Vendredi 10 octobre, 16h51, la grande porte du Palais de l’« Élysée » vient de s’ouvrir. On relâche les participants à cette réunion de la dernière chance, le suspens est à son comble, « la situation est inédite et l’heure est décisive ». Silence des protagonistes, les chefs de partis, à la sortie du palais, conscients malgré eux de la lourde charge qu’ils convoitent et qu’ils craignent.
Dans une récente interview aux Échos, Laurent Guillot, directeur général d’Emeis (ex Orpea), plaide pour une immigration choisie afin de répondre aux besoins pressants de main-d’œuvre dans le secteur du grand âge, en citant l’exemple de l’Autriche. On peut sourire de voir ce message émaner du responsable d’une entreprise qui est encore marquée par les scandales.
Ça a fait « Pchitttttt », comme l’aurait dit avec gourmandise en son temps Jacques Chirac ! Presqu’aucune « Une » de la presse quotidienne nationale ou régionale n’évoque un quelconque blocage suite à ce mot d’ordre mystérieux lancé par un non moins mystérieux mouvement vite récupéré par les promoteurs professionnels du chaos …