On a tendance à croire que l’industrie du divertissement est imperméable à son époque et que ses productions se déploient dans une réalité déconnectée des enjeux contemporains. Alors quelle surprise pour l’écrivaine Noëlle Revaz lorsqu’elle découvre que les scénaristes, producteurs et réalisateurs du film commercial hollywoodien qu’elle est allée voir font passer un message sur la politique américaine, voire mondiale ! Elle partage ici avec nous ses impressions et sa séance au cinéma.
Trump
Tag
La volonté du président américain de faire de leur pays le 51ème Etat des Etats-Unis, provoque une levée de boucliers chez les Canadiens. Être mêlé de près ou de loin à l’hôte de la Maison Blanche suscite un fort rejet dans l’opinion publique. Longtemps donné favori pour décrocher le poste de Premier ministre, le leader du parti conservateur canadien, surnommé “le petit Trump” pourrait en être l’une des victimes à l’occasion des prochaines élections générales.
En ce jour anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, Emmanuel Macron s’est invité à la Maison Blanche pour y déjeuner avec Donald Trump. On peut retenir de cette visite au président Trump la cohésion, la continuité et la cohérence des Européens sur l’Ukraine. Le matin de cette visite d’Emmanuel Macron se déroulait une grande réunion à Kiyv avec le Président Zelensky, les autres dirigeants européens et les autres alliés de l’Ukraine comme les dirigeants du Canada et du Japon. Lors de cette réunion de Kyiv, les Américains brillaient par leur absence et la délégation française de Washington est donc ostensiblement apparue comme européenne.
Adoubé par le Sénat américain au poste de ministre de la Santé dans l’administration républicaine de Donald Trump, Robert Kennedy Junior figure à des années lumières de son père Bob, ancien ministre de la Justice, et de son oncle John, président des Etats-Unis de 1961 à 1963, deux grandes figures du parti démocrate. Déjà écorné au fil du temps, le mythe qui entoure la famille Kennedy aura du mal à se remettre de ce dernier épisode.
Quelle que soit la nature du régime politique « revendiquée », dans la plupart des états aux tropismes impérialistes, des oligarques s’ingénient à revêtir les oripeaux d’une respectabilité dont le vernis est bien mince. La « zone grise » inquiète de plus en plus les hommes de bonne volonté. Parmi eux, le journaliste Claude Sérillon, qui débusque méthodiquement l’hypocrisie rampante de la ploutocratie et de sa toile tissée patiemment… Dangereusement !
Les Européens sont comme médusés par les premiers pas du nouveau pouvoir américain, en place depuis le 20 janvier 2025. De quoi cette sidération est-elle le signe ? Tout d’abord d’une incrédulité et d’un vertige face à la solitude. Ensuite, de l’effarante nouveauté des défis qui les menacent et qu’ils ont à relever. L’Amérique trumpienne et la Russie de Poutine sont deux problèmes neufs et actuels. Le premier au 20e siècle, la guerre froide, et l’avant-première guerre mondiale des impérialismes n’aident que très partiellement à les saisir et à les affronter.
Le trumpisme apparaît de prime abord comme une doctrine politique peu cohérente, marquée par les intérêts contradictoires des supporters de Trump. Pourtant, les déclarations du nouveau président des États-Unis et ses premières décisions dévoilent une intention claire en opposition totale avec la gouvernance néolibérale qui prévalait jusque-là. Le problème est que cette fin du néolibéralisme pourrait signifier le retour d’un régime de type féodal incompatible avec les principes démocratiques.
Les liens entre milieux économiques et monde politique ont toujours été étroits outre-Atlantique mais rarement hommes d’affaires n’avaient été aussi proches du pouvoir exécutif qu’Elon Musk et ses amis de la Silicon Valley, écrit Gilles Sengès qui a suivi de près l’actualité américaine ces dix dernières années. Donald Trump a choisi une douzaine de milliardaires pour former une partie de son administration.