Sans Doute est heureux d’accueillir parmi ses contributeurs Jobic de Calan. Il fera partager à nos lecteurs son goût pour le recueil et l’exploitation des données publiques qui disent souvent beaucoup plus sur nous que nombre d’analyses. Pour son premier article, il défend l’INSEE contre les attaques venues de tout bords, y compris les plus inattendus, sur le recensement à Mayotte.
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La tempête Benjamin, la bien nommée, une « bombe météorologique ? », bat son plein et décoiffe le pays. Les vents inquiètent même la Corrèze, en vigilance « orange » inédite. Si les pluies continuent à ce rythme, peut s’en faut que les quais de la Corrèze (la rivière) à Brive ou Tulle, et de la Vézère à Treignac ou Uzerche, ressemblent bientôt aux fronts de mer de Normandie, aux ports bretons ou aux plages de l’Atlantique.
Le cambriolage des sublimes bijoux royaux du 19ème siècle intervenu au Louvre dimanche matin dépasse largement le cadre du fait divers. Compte tenu à la fois de la nature des trésors volés, du lieu mondialement connu et de l’émotion suscitée, cet évènement restera comme l’un des évènements marquants de l’année. Mais pour notre directeur de la rédaction, Edouard Boccon-Gibod, stupéfait de l’irresponsabilité des tutelles du Louvre qui ne cessent de se justifier plutôt que d’assumer, ce vol prend une autre ampleur car il est un nouveau révélateur d’un mal bien français : la confiscation par les élites administratives et politiques d’un pouvoir qu’elles n’exercent pourtant qu’au nom de l’ensemble des citoyens. En d’autres termes si notre démocratie fonctionnait encore correctement, la Présidente du Louvre et la Ministre de la Culture auraient déjà dû démissionner.
Pour Sans Doute, en collaboration avec Cybernetica, Tariq Krim livre un diagnostic sans complaisance des insuffisances criantes des politiques publiques sur la question essentielle de la souveraineté numérique. Parmi toutes les crises de l’action publique et dans l’environnement hostile qui est le nôtre en Europe occidentale quel que soit le côté vers lequel nous nous tournons, celle-ci est loin d’être la moins grave.
Vous pensiez que les dysfonctionnements de votre boîte étaient accidentels ? Détrompez-vous. Ils sont le produit inéluctable d’une loi aussi implacable que la gravité : plus une organisation grandit, plus elle génère naturellement ses propres pathologies. Bienvenue dans l’ère des « Micromania organisationnels ».
Les conditions des première et deuxième nomination à Matignon de Sébastien LECORNU laissent penser qu’il sera à tout le moins difficile pour le gouvernement de faire adopter, faute de majorité stable, un budget par le Parlement dans les délais prévus par la Constitution. L’hypothèse où la loi de finances pour 2026 ne pourrait pas être adoptée dans les délais prévus par le texte constitutionnel ne peut, en tout état de cause, pas être écartée.
Vendredi 10 octobre, 16h51, la grande porte du Palais de l’« Élysée » vient de s’ouvrir. On relâche les participants à cette réunion de la dernière chance, le suspens est à son comble, « la situation est inédite et l’heure est décisive ». Silence des protagonistes, les chefs de partis, à la sortie du palais, conscients malgré eux de la lourde charge qu’ils convoitent et qu’ils craignent.