En ce jour anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, Emmanuel Macron s’est invité à la Maison Blanche pour y déjeuner avec Donald Trump. On peut retenir de cette visite au président Trump la cohésion, la continuité et la cohérence des Européens sur l’Ukraine. Le matin de cette visite d’Emmanuel Macron se déroulait une grande réunion à Kiyv avec le Président Zelensky, les autres dirigeants européens et les autres alliés de l’Ukraine comme les dirigeants du Canada et du Japon. Lors de cette réunion de Kyiv, les Américains brillaient par leur absence et la délégation française de Washington est donc ostensiblement apparue comme européenne.
Monde
Le moins que l’on puisse dire est que la rencontre des membres de l’OTAN, à Munich, n’a pas suscité l’enthousiasme des décideurs Européens. Malgré quelques circonvolutions, la nouvelle administration américaine essaie de dire aux Européens comment ils doivent penser, comment ils doivent agir. Pour dire les choses en un mot, il faut vraiment en tirer la conclusion simple : jusqu’à quel point les Européens sont-ils seuls ?…
Ni Joe Biden, ni Barack Obama, témoins des agressions répétées de Vladimir Poutine contre l’Ukraine toutes ces dernières années, n’ont réagi aux attaques de Donald Trump contre Volodymyr Zelinsky, le président ukrainien, accusé d’avoir entamé les hostilités contre la Russie. Minoritaires au Congrès et sans leader désigné, les démocrates ont déserté la scène politique américaine où seule une poignée de républicains “old fashion” joue, aujourd’hui, le rôle d’opposants avec l’ancien vice-président américain Mike Pence en première ligne.
Le 17 février, à la demande de la France, plusieurs États de l’Union européenne (UE) se sont réunis. Leur objectif : tenter d’organiser un début de réponse européenne après la conférence sur la sécurité tenue à Munich trois jours auparavant qui a vu les Etats-Unis, au travers du discours du Vice-Président Vance, affirmer sans ménagement la volonté américaine de trouver rapidement une solution au conflit russo-ukrainien. Le cas échéant sans que les Européens aient leur mot à dire.
Adoubé par le Sénat américain au poste de ministre de la Santé dans l’administration républicaine de Donald Trump, Robert Kennedy Junior figure à des années lumières de son père Bob, ancien ministre de la Justice, et de son oncle John, président des Etats-Unis de 1961 à 1963, deux grandes figures du parti démocrate. Déjà écorné au fil du temps, le mythe qui entoure la famille Kennedy aura du mal à se remettre de ce dernier épisode.
Le 15 février 2017, en pleine campagne électorale, le jeune candidat Emmanuel Macron déclare à la surprise générale – à Alger de surcroit ! – que « la colonisation a été un crime contre l’humanité ». Ce qui aurait pu être un simple propos de campagne a en fait été le préambule de toute une série de maladresses qui ont abouti à un affaiblissement durable de la France en Afrique. François Jay, notre expert du continent africain exerce pour les lecteurs de Sans Doute le devoir d’inventaire de l’action du Président de la République 8 ans jour pour jour après ses propos malheureux.
À l’occasion des élections législatives prochaines, à Berlin comme dans toute l’Allemagne, accepter ou refuser de dîner avec le diable qu’est l’extrême droite est au centre de tous les débats et de tous les enjeux. Car, selon le dicton populaire, « on ne dîne pas avec le diable, même avec une très longue cuillère ». Alors, l’alliance avec l’extrême droite, est-elle un tabou près de tomber ?
Sous le sacerdoce du Révérend Bayrou, le gouvernement de la France survit en soins intensifs prodigués à coup de milliards d’euros, victime doloriste du Grand Décrochage. Dans un pays résolument hermétique à la science économique et à la démographie, il paraît vain d’aligner des chiffres témoignant de ce décrochage face à une Amérique sous stéroïdes. Mais le monde continue de tourner, et comme il tourne plus vite dans le Roller Coaster de Washington, il y a mille façons d’illustrer la dérive des continents.
Les liens entre milieux économiques et monde politique ont toujours été étroits outre-Atlantique mais rarement hommes d’affaires n’avaient été aussi proches du pouvoir exécutif qu’Elon Musk et ses amis de la Silicon Valley, écrit Gilles Sengès qui a suivi de près l’actualité américaine ces dix dernières années. Donald Trump a choisi une douzaine de milliardaires pour former une partie de son administration.
Nein !!! « Le futur de l’Allemagne ne sera pas décidé par les patrons de réseaux sociaux ! » Déclaration forte du chancelier Olaf Scholz lors de ses vœux du Nouvel An, dénonçant avec fermeté l’ingérence d’Elon Musk dans la campagne législative allemande. Elon Musk et Donald Trump, lui-même en marionnettiste, seraient-ils à la manœuvre contre Berlin à travers ce qui ressemble bien à une entreprise de déstabilisation ?