Si tous les sondages expriment une désapprobation certaine à l’égard de l’hôte de la Maison Blanche, les enquêtes d’opinion montrent aussi qu’il serait réélu à la présidence des Etats-Unis si un scrutin avait lieu aujourd’hui. Et la timide opposition du parti démocrate n’est, sans doute, pas la seule explication.
Monde
De grands changements s’opèrent dans la géostratégie du sport aujourd’hui, notamment avec l’arrivée de nouveaux acteurs ; l’Arabie Saoudite, l’Inde, l’Indonésie mais aussi des pays africains comme le Maroc, co-hôte de la Coupe du monde 2030, le Sénégal pays hôte des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 ou l’Afrique du Sud, positionnée pour les Jeux Olympiques de 2040. Le sport est utilisé comme une arme politique et géopolitique, le plus souvent comme un instrument de « soft power », un levier de développement et un vecteur de communication et d’image positive.
Entre février et juin 2022 il y avait l’espoir que les sanctions permettent rapidement de fragiliser considérablement l’économie russe de façon à assécher son économie de guerre et à amener le gouvernement russe à négocier un retrait en position de faiblesse. Cela ne fonctionne toujours pas et les Européens promettent à intervalle régulier de les durcir encore.
On a frôlé la Große Katastrophe à Berlin. Cela a été surtout un énorme coup de tonnerre inédit au Bundestag ce mardi 6 mai. Friedrich Merz (CDU) n’y a pas obtenu la majorité des députés requise pour être élu chancelier. Humiliation consommée, il a dû se soumettre à un deuxième tour de scrutin qui lui a enfin donné la majorité nécessaire à son élection. Un faux départ inédit donc, un Fehlstart, qui illustre bien la faiblesse de sa coalition au moment où les enjeux intérieurs et internationaux à relever sont plus que majeurs.
Dans sa campagne de ralliement de la droite radicale européenne, menée en 2018, Steve Bannon, le théoricien du mouvement Make America Great Again (MAGA), avait misé sur Matteo Salvini, le leader de la puissante Ligue du Nord, mais aussi sur Giorgia Meloni, dont le poids politique était alors très marginal sur la scène italienne. Pari payant car cette dernière est, aujourd’hui, au pouvoir.
« Il n’est pas permis que les juges contrôlent le pouvoir légitime de la branche exécutive ». C’est le nouveau vice-président des Etats-Unis, J.D Vance, qui le proclame sur X quelques semaines après sa prise de fonctions. Et ce juriste diplômé de la prestigieuse faculté de droit de Yale University va plus loin encore dans son conseil au président Donald Trump : « Et quand les tribunaux vous arrêtent, dites devant le pays entier comme l’a dit Andrew Jackson [président américain de 1829 à 1837] : « le président de la Cour suprême a rendu sa décision, à lui maintenant de l’exécuter ! »
Menacés de poursuites par l’hôte de la Maison Blanche pour leur implication dans les poursuites judiciaires engagées contre lui par le passé, certains grands cabinets d’avocats américains ont préféré transiger avec le président, moyennant plusieurs dizaines de millions de dollars de prestations gratuites. Cette piteuse capitulation frappe, par ricochet, le parti démocrate avec qui beaucoup d’entre eux sont étroitement liés.
Avant même l’élection de Donald Trump, l’Aide publique au développement subissait depuis plusieurs mois des réductions massives de moyens dans les pays occidentaux ; au-delà, c’est d’une profonde remise en cause qu’il semble s’agir désormais, comme l’illustre en France le nouveau « Cadre présidentiel », publié le 7 avril. L’opinion est désormais prise à témoin de la volonté d’être efficace (sic), ainsi que de servir les intérêts du pays donateur, au moins autant que ceux du bénéficiaire de cette aide. Cette baisse des moyens de la coopération internationale au développement s’accompagne en fait d’un changement profond de ses objectifs, qui prend la suite du changement de 2015 : les Objectifs du développement durable (ODD) avaient alors déjà bouleversé le paysage de l’Aide.
« Germany is back on track ». « L’Allemagne est de retour ! » déclarait le 9 avril dernier Friedrich Merz, le futur chancelier, dans une vidéo en anglais postée sur les réseaux sociaux. « L’Allemagne est de nouveau sur la bonne voie. L’Allemagne remplira ses obligations en matière de défense et l’Allemagne est prête à renforcer sa propre compétitivité. (…)…