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Monde

L’Allemagne et ses vieux démons

À l’occasion des élections législatives prochaines, à Berlin comme dans toute l’Allemagne, accepter ou refuser de dîner avec le diable qu’est l’extrême droite est au centre de tous les débats et de tous les enjeux. Car, selon le dicton populaire, « on ne dîne pas avec le diable, même avec une très longue cuillère ». Alors, l’alliance avec l’extrême droite, est-elle un tabou près de tomber ?

Le grand décrochage 

Sous le sacerdoce du Révérend Bayrou, le gouvernement de la France survit en soins intensifs prodigués à coup de milliards d’euros, victime doloriste du Grand Décrochage. Dans un pays résolument hermétique à la science économique et à la démographie, il paraît vain d’aligner des chiffres témoignant de ce décrochage face à une Amérique sous stéroïdes. Mais le monde continue de tourner, et comme il tourne plus vite dans le Roller Coaster de Washington, il y a mille façons d’illustrer la dérive des continents.

Etats-Unis : la résurgence des “barons voleurs” 

Les liens entre milieux économiques et monde politique ont toujours été étroits outre-Atlantique mais rarement hommes d’affaires n’avaient été aussi proches du pouvoir exécutif qu’Elon Musk et ses amis de la Silicon Valley, écrit Gilles Sengès qui a suivi de près l’actualité américaine ces dix dernières années. Donald Trump a choisi une douzaine de milliardaires pour former une partie de son administration. 

Allemagne. Musk, de l’influence à l’ingérence

Nein !!! « Le futur de l’Allemagne ne sera pas décidé par les patrons de réseaux sociaux ! » Déclaration forte du chancelier Olaf Scholz lors de ses vœux du Nouvel An, dénonçant avec fermeté l’ingérence d’Elon Musk dans la campagne législative allemande. Elon Musk et Donald Trump, lui-même en marionnettiste, seraient-ils à la manœuvre contre Berlin à travers ce qui ressemble bien à une entreprise de déstabilisation ?

Le climat ! le climat ! 

C’est le climat qui a été le parent pauvre du discours de François Bayrou. Dans une myriade d’urgences, l’écologie ne voyage pas en première classe. Grave erreur, estime Claude Sérillon. Notre environnement devrait être l’alpha et l’oméga de nos préoccupations. La mémoire courte des peuples a déjà oublié ce que, depuis plus d’une dizaine d’années, les scientifique martelaient : « ce n’est pas la terre qu’on est en train de faire disparaitre, c’est la race humaine ». Les Californiens en ont, en ce moment, un avant-goût amer.

La course à la dérégulation n’est pas forcément la meilleure voie à suivre en Europe 

Il est de bon ton, depuis la publication en septembre 2024 du rapport de Mario Draghi sur l’avenir de la compétitivité européenne, de présenter l’Union Européenne comme une machine à créer de la réglementation et ce, au détriment de la croissance économique.  Ce rapport indique que « les entreprises innovantes qui souhaitent se développer en Europe sont constamment entravées par des réglementations hétéroclites et restrictives ».  Il poursuit en opposant cette situation avec celle qui prévaut aux Etats-Unis, en notant que « de nombreux entrepreneurs européens préfèrent se financer auprès d’investisseurs en capital-risque américains et se développer sur le marché américain ». 

Vox populi, pas forcément vox Dei

Il y a une dizaine d’années, l’humoriste et comédien, Kad Merad et son complice Olivier Barroux, avaient créé le personnage de « Jean-Michel Àpeuprès ». Incapable de finir ce qu’il avait commencé, toujours à contre-temps, il était le symbole du loser qui fait toujours le mauvais choix. Pressé par le temps ou absence de vision ? Qu’importe, #Patrick Boyer fait le  triste constat d’un florilège de plantades de la part des gouvernants les plus importants au monde… Et des peuples qui les ont choisis !

La démocratie américaine, du Capitole à la Roche Tarpéienne

Au sortir d’un meeting de Donald Trump devant la Maison Blanche, le 6 janvier 2021, pour dénoncer le “vol” dont il a été victime lors de l’élection présidentielle de novembre 2020, un bon millier de personnes prennent d’assaut le bâtiment où le Congrès des Etats-Unis s’apprête à confirmer la victoire de Joe Biden. Gilles Sengès qui a suivi la politique américaine, ces dix dernières années, pour le compte de L’Opinion, rappelle l’ampleur de cet événement considéré par beaucoup comme une quasi-tentative de coup d’Etat. 

Trump 1-Trump 2, écoutez la déférence

Contrairement à la première fois, en 2017, Donald Trump va arriver à la Maison Blanche avec une équipe à sa main. Et un boulevard devant lui.  Surpris par sa victoire à l’élection présidentielle de 2016, Donald Trump avait dû composer son administration en s’appuyant sur un parti républicain encore modéré. Le 20 janvier prochain, il arrivera à la Maison Blanche avec un gouvernement, un Congrès et une Cour Suprême totalement acquis à sa cause. Gilles Sengès qui a suivi la politique américaine ces dix dernières années pour le compte de L’Opinion revient sur cette mutation. 

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