Intelligence artificielle, cryptomonnaies… Les nouveaux « cafards » de l’économie mondiale prospèrent. Mais entre bulles spéculatives, valorisations délirantes et dérives technologiques, saura-t-on vraiment les débusquer avant la prochaine grande crise ?
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Sans Doute est heureux d’accueillir parmi ses contributeurs Jobic de Calan. Il fera partager à nos lecteurs son goût pour le recueil et l’exploitation des données publiques qui disent souvent beaucoup plus sur nous que nombre d’analyses. Pour son premier article, il défend l’INSEE contre les attaques venues de tout bords, y compris les plus inattendus, sur le recensement à Mayotte.
Clé de voûte du système démocratique américain, la Cour suprême doit statuer, ces prochaines semaines, sur les abus de pouvoir commis par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. Composée majoritairement de juges conservateurs, l’institution a fait preuve jusque-là d’une très grande compréhension vis-à-vis du Président des Etats-Unis. Qui ne demande qu’à en profiter.
Dans un texte récemment publié dans Persuasion — l’une des rares revues américaines qui défend encore un débat public apaisé — Francis Fukuyama s’interroge sur les racines de la crise démocratique contemporaine : « It’s the internet, stupid ! ».
Il y voit la clé du basculement populiste américain. Et si, comme souvent, la France n’était qu’à dix ans de retard sur cette dérive, cela n’aurait rien de rassurant.
Contre toute attente, un candidat démocrate et socialiste, Zohran Mandani, est en mesure de remporter la mairie de New York. Son profil atypique traduit l’aspiration au renouvellement des élites politiques mais aussi l’attente d’une prise en compte des besoins du quotidien. Son succès dans les urnes, mais aussi à la tête de la ville, pourraient influencer les orientations futures du Parti démocrate.
Sanae Takaichi est maintenant la présidente du Parti Libéral-Démocrate (PLD), la formation politique hégémonique du Japon depuis la fin des années 1940 (fondée en 1955, mais par le fusion de deux partis de gouvernements). L’équivalent le plus proche du PLD en Europe fut la Démocratie chrétienne italienne: tactiquement flexible, corrompu mais efficace, conservateur sans être trop sectaire, pro-américain, en proie à des lutes internes, prompt à s’adapter pour survivre.
L’un est omniprésent, bousculant tous ceux qui se mettent sur son passage depuis son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier. L’autre reste discret, s’attachant d’abord à réunir ses ouailles catholiques, depuis qu’il s’est assis sur le trône de Saint-Pierre, le 8 mai. De même nationalité, Donald Trump et Léon XIV sont appelés à se rencontrer…et à mettre leurs divergences au grand jour, notamment sur la lutte migratoire.
À l’ONU, Donald Trump a fustigé l’Union européenne, qualifiant ses politiques climatiques de « plus grande arnaque jamais perpétrée ». Ces attaques ne sont pas isolées : elles s’inscrivent dans une stratégie plus large de domination. Il avait déjà qualifié les Européens de parasites du contribuable américain lors de son discours du « Liberation day » sur les droits de douane en avril.