La République de Corée (Corée du Sud) a vécu une année agitée. Frustré par ce qu’il considérait comme l’obstructionnisme de l’opposition, majoritaire à l’Assemblée nationale, le président Yoon Suk Yeol déclara la loi martiale. Comme prévu, la tentative de Yoon se termina en queue de poisson. Après une tragi-comédie, barricadé avec ses gardes du corps dans le palais présidentiel, Yoon fut destitué.
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La question écologique reste à bon droit lancinante et surplombante. Le « Drill Baby Drill » n’empêche en rien que l’économie ne sera plus assurable à 2 degrés Celsius de plus, que les enchaînements de catastrophes naturelles détruiront de plus en plus de PIB par petit bouts, et que l’inaction nous coûtera à la fin une forme d’affaissement de l’économie dont nous savons déjà calculer et anticiper les effets.
S’il convient de toujours rester dans l’allégorie, il faut avouer qu’à certains égards le dernier épisode de la trilogie du « Dollar » (ou de l’Homme sans nom) de Sergio Leone, présente de nombreuses similitudes avec la problématique géopolitique actuelle entre les trois zones qui restent centrales dans le développement économique et l’avenir énergétique et climatique de la planète, à savoir l’Europe, les Etats-Unis, et la Chine.
Dans quelques jours maintenant, ce sera l’heure de vérité pour François Bayrou et, par contre-coup, pour les Français. Une fois de plus, politiques et citoyens seront attentifs à une possible alliance des extrêmes dont on ne sait, cette fois, quelles conséquences et quel chaos cela pourrait engendrer. Homme d’expérience le Premier ministre devrait trouver la bonne ligne de crête pour, in fine, dépendre le moins possible de tous les « Raminagrobis » qui le guettent. Reste que, passé cet écueil, un autre se profilera : où sont les priorités ? Pour notre contributeur, Robert Dujarric, une évidence s’impose : renforcer nos capacités militaires.
Sans doute, peu de gens se souviennent d’un film intitulé “An-dessous du volcan”, réalisé par le génial John Huston. L’histoire d’un couple qui se brise alors que le bonheur n’était pas si loin. Et la violence de bandits mexicains explose comme le font les volcans, figeant les corps de ce couple égaré. L’Europe est-elle en-dessous d’un volcan, ignorant les bandits d’un autre genre, qui attendent leur heure ? À lire, dans cette tribune, l’analyse de Robert Dujarric, économiste et spécialiste de l’Asie, on ne peut s’empêcher d’y penser et… de craindre la suite.
Basé à Tokyo, mais également franco-américain, et diplômé d’Harvard, Robert Dujarric est un fin connaisseur de la géopolitique Asie-Pacifique et de la politique américaine en général. Passé notre choc de la réélection de Trump, il tente de relativiser la déception générale dans une grande partie du monde. En Europe plus particulièrement. Et en France au premier chef. Pour paraphraser Platon, à voir les propos belliqueux de Trump, nous nous inquiétons. À lire les propos pleins de bon sens de Robert Dujarric, nous nous consolons.
“So, we are going back”. Le succès de Donald Trump, confirmé le 6 novembre, résonne comme un avertissement pour les démocraties occidentales. Pour certains, comme Vladimir Poutine, Benyamin Netanyahou et Viktor Orbán, c’est une victoire retentissante. Pour la plupart des leaders européens, c’est un cauchemar qui devient réalité. « L’incarnation populiste de Donald Trump a malheureusement de beaux jours devant elle en Europe » comme l’a affirmé Dominique de Villepin.
Il fallait s’y attendre. Avec une croissance déclinante sur son marché intérieur, les constructeurs chinois allaient porter le fer à l’international. Et le salon automobile de Paris est un champ de conquêtes incontournable. Pour l’économiste et investisseur David Baverez, vouloir les contenir serait stérile. À défaut de les affronter, faisons-en des alliés. Mais à n’importe quel prix.