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Le sommet de l’OTAN de la Haye du 25 juin 2025 aura été celui des avancées majeures. S’inscrivant dans un climat de quasi-défiance entre les Etats-Unis et leurs alliés, aussi bien européens que nord-américain, vu les désastreuses relations américano-canadiennes depuis le retour au pouvoir de D. Trump, il s’est déroulé après les frappes des Etats-Unis sur l’Iran et la victoire proclamée par l’administration américaine sur le pouvoir de Téhéran.
Au-delà des satisfécits de DonaldTrump et Pete Heghseth, sur le coup d’arrêt majeur donné au programme nucléaire des mollahs, le sommet était surtout l’occasion pour les Alliés de l’Atlantique-nord de sortir des ambiguïtés et des interrogations sur la participation des Etats-Unis à la sécurité de l’hémisphère nord, au-delà de leurs frontières nationales. La valse diplomatique trumpienne sur la question ukrainienne depuis son arrivée au pouvoir, de la défiance marquée envers Volodymir Zelinsky, jusqu’au retournement récent dû à la « mauvaise volonté » de Vladimir Poutine quant aux négociations à Istanbul, avait en effet de quoi déconcerter des Européens, plutôt habitués sous Joe Biden à une forme de constance dans les déclarations voire dans l’action.
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