Le Gouvernement s’essaye à négocier le budget 2025 avec les partis. Mais ni le Premier ministre, ni le ministre des finances ni la ministre des comptes publics n’ont été légitimés par l’élection. Pour retrouver un meilleur fonctionnement de la démocratie, il conviendrait d’après Frédéric Lemoine de mieux respecter le vote des citoyens.
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« Un poète est un monde enfermé dans un homme », Victor Hugo. Où que porte son regard, quel que soit l’événement qui accapare son attention, en dépit de ses propres convictions, un poète fait sien ce qu’énonce le grand écrivain. Notre cher Jean Brousse ne fait pas exception à la règle. Il propose une version poétique de notre actualité. Un regard libre de toutes contingences. Avec, pour seul parti-pris, ses chères collines corréziennes. Y compris quand il s’agit d’évoquer ce début d’année politique, pas vraiment des plus rassurantes…
“À l’heure même où les changements géopolitiques et stratégiques n’ont jamais été aussi importants, les dysfonctionnements de notre système politique font courir le risque d’accoucher d’un budget qui va continuer à faire chuter économiquement le pays, lui enlever toute marge de manœuvre financière et lui faire courir des risques stratégiques graves.” L’article de Xavier Fontanet qui commence ainsi ne fera pas plaisir à tout le monde. Mais, tout comme la guerre en Ukraine impacte notre sécurité, une “guerre du Budget” serait la pire des choses pour notre crédibilité et, à terme, nos Avenir.
Ce mercredi 16 octobre commence l’examen du Budget 2025 devant la commission des Finances à l’Assemblée Nationale. Au cœur des débats, les dépenses publiques. Avec toujours le même petit jeu des ministères, afin d’éviter les rabots de la rigueur. Dans cette tribune, sans concession, Frédéric Lemoine remet les chiffres dans leur cruelle réalité. Puis évoque les pistes possibles pour s’en sortir. À condition que personne ne se comporte en enfant gâté.
Consolider l’Europe et notre crédibilité internationale, faire des économies, faciliter la création de richesses, retrouver des marges pour les investissements éducatifs, écologiques et pour la justice sociale, voilà ce qui doit guider la politique aujourd’hui si on se concentre sur les choses essentielles.