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Économie

Personnes âgées : le pari de l’autonomie sur la dépendance

Depuis la fin des années 90, la France a abordé le risque social de la dépendance principalement par la création de plus de 7.000 Ehpad et l’instauration d’un statut d’aidants. L’entourage familial se transforme en auxiliaires de vie au domicile, jusqu’à l’épuisement de l’aidant et/ou de la personne âgée ; moment où l’entrée en l’Ehpad devient incontournable. D’autres solutions, comme les services à domicile et la création de résidences intermédiaires, ont émergé, mais restent davantage supplétives que stratégiques dans le système actuel.

L’Airbus des puces ou la fièvre européenne

Ce matin-là, en scroll LinkedIn compulsif avant le premier café – cette drogue moderne qui nous fait croire qu’on comprend l’économie mondiale en quinze minutes –, l’info me frappe comme une gifle de belle-mère : ASML investit 1,3 milliard dans Mistral AI.

Pas une prise de participation symbolique pour faire joli dans les rapports annuels, pas un partenariat de façade pour épater les actionnaires. 1,3 milliard. D’euros. Dans une startup française. Une startup française qui fait de l’IA et qui n’a pas encore été rachetée par Google. Miracle de l’innovation hexagonale !

Économie américaine : danser sur le volcan ?

Si l’administration Trump attire davantage l’attention par sa démolition systématique de l’ordre international et sa politique antilibérale à l’intérieur des frontières, son agenda économique n’est pas sans risque pour les États-Unis comme pour l’économie mondiale.

L’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et les hydrocarbures, une rupture en trompe l’œil.

La publication le 16 septembre d’un nouveau rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a été considérée par de nombreux observateurs comme un revirement majeur de cette agence en faveur du développement des hydrocarbures. En fait, il s’agit d’un rappel aux réalités pour les gouvernements du monde entier sur l’urgence d’agir pour réduire les gaz à effet de serre.

Commerce, concurrence : le gazon britannique est-il plus vert que la pelouse européenne ?

L’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis du 28 juillet 2025 n’a pas seulement jeté une lumière crue sur la faiblesse de l’Europe, et provoqué l’effroi que l’on sait. En vertu de l’adage « quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console », il a surtout reposé la question essentielle que la plupart des observateurs et des dirigeants politiques nationaux, sans parler des institutions européennes, prennent soin d’éviter : le Royaume-Uni est-il, comme l’ont pris pour évidence les opposants au Brexit, puissamment et durablement affaibli par sa sortie de l’UE ?

Vers un déclassement normatif européen ?

L’Europe a toujours aimé les normes. Depuis vingt ans, elle a multiplié les jalons. Dès 2001, la loi NRE imposait aux sociétés françaises cotées un reporting social et environnemental. En 2017, la Déclaration de performance extra-financière (DPEF) prolongeait l’exercice en intégrant la directive européenne NFRD (Non Financial Reporting Directive).

Espionnage industriel : une nouvelle approche s’impose en France.

Tous les États n’ont pas le même rapport au renseignement économique. Là où certains ont bâti de véritables forteresses informationnelles – à coups de lois extraterritoriales, de contrôles à l’export, et de pratiques systématisées d’intelligence -, d’autres, comme la France, continuent à jouer une partition plus naïve. Historiquement, Paris est connu pour être un véritable…

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