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Dans sa campagne de ralliement de la droite radicale européenne, menée en 2018, Steve Bannon, le théoricien du mouvement Make America Great Again (MAGA), avait misé sur Matteo Salvini, le leader de la puissante Ligue du Nord, mais aussi sur Giorgia Meloni, dont le poids politique était alors très marginal sur la scène italienne. Pari payant car cette dernière est, aujourd’hui, au pouvoir.
« Tout le monde l'aime, tout le monde la respecte et je ne peux pas dire cela de beaucoup de gens. Elle est devenue une amie (…) Elle a fait un boulot formidable. Elle a pris l'Europe d'assaut ». Donald Trump n’a pas lésiné sur les louanges à l’égard de Giorgia Meloni lorsqu’il l’a reçue, le 17 avril, à la Maison Blanche. Seule dirigeante européenne à avoir été invitée à la cérémonie d’intronisation du président américain, le 20 janvier, la présidente du Conseil italien n’a pas été avare non plus en compliments à l’égard de son hôte reprenant à son compte le slogan trumpiste « Make America Great Again » avec l’ambition de « rendre sa grandeur à l’Occident », dit-elle.
Histoire d’ajouter à l’idylle, Georgia Meloni se disait fière d’accueillir à Rome, dans la foulée, J.D Vance, le vice-président américain, honni par une bonne partie des dirigeants de l’Union européenne… Elle a d’ailleurs été la seule à défendre l’intéressé lorsque, du haut de sa superbe, il est venu donner une leçon de démocratie et de liberté au vieux monde, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, mi-février. « Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue », avait abondé, par la suite, la « chère amie » du bras droit de Donald Trump.
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