Skip to content Skip to footer

Union Européenne

Tag

L’Airbus des puces ou la fièvre européenne

Ce matin-là, en scroll LinkedIn compulsif avant le premier café – cette drogue moderne qui nous fait croire qu’on comprend l’économie mondiale en quinze minutes –, l’info me frappe comme une gifle de belle-mère : ASML investit 1,3 milliard dans Mistral AI.

Pas une prise de participation symbolique pour faire joli dans les rapports annuels, pas un partenariat de façade pour épater les actionnaires. 1,3 milliard. D’euros. Dans une startup française. Une startup française qui fait de l’IA et qui n’a pas encore été rachetée par Google. Miracle de l’innovation hexagonale !

Commerce, concurrence : le gazon britannique est-il plus vert que la pelouse européenne ?

L’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis du 28 juillet 2025 n’a pas seulement jeté une lumière crue sur la faiblesse de l’Europe, et provoqué l’effroi que l’on sait. En vertu de l’adage « quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console », il a surtout reposé la question essentielle que la plupart des observateurs et des dirigeants politiques nationaux, sans parler des institutions européennes, prennent soin d’éviter : le Royaume-Uni est-il, comme l’ont pris pour évidence les opposants au Brexit, puissamment et durablement affaibli par sa sortie de l’UE ?

Trump cogne, l’Europe plie : l’« emprisme » en marche ?

À l’ONU, Donald Trump a fustigé l’Union européenne, qualifiant ses politiques climatiques de « plus grande arnaque jamais perpétrée ». Ces attaques ne sont pas isolées : elles s’inscrivent dans une stratégie plus large de domination. Il avait déjà qualifié les Européens de parasites du contribuable américain lors de son discours du « Liberation day » sur les droits de douane en avril.

Vers un déclassement normatif européen ?

L’Europe a toujours aimé les normes. Depuis vingt ans, elle a multiplié les jalons. Dès 2001, la loi NRE imposait aux sociétés françaises cotées un reporting social et environnemental. En 2017, la Déclaration de performance extra-financière (DPEF) prolongeait l’exercice en intégrant la directive européenne NFRD (Non Financial Reporting Directive).

L’Élégance Gonzo Face aux Arguments Bétons 

« La régulation n’est pas qu’un piège » – Absolument ! Mais attention à ne pas confondre l’intention et l’exploitation. L’AI Act protège nos citoyens ? Parfait. Qu’il serve simultanément d’arme économique américaine ? Problématique.

Vos 7,21 milliards de smartphones ne mentent pas : nous choisissons notre dépendance. Mais voici le twist gonzo : nous choisissons dans un catalogue pré-écrit.

Les trois critiques de Sylvain Lévy à Frédéric Arnaud-Meyer sur la Tech américaine.

L’article de Frédéric Arnaud-Meyer brille par son énergie, mais pèche par son excès. Oui, les géants américains de la tech exploitent nos lenteurs réglementaires ; oui, l’Europe se complaît trop souvent dans une rhétorique de précaution. Mais réduire la situation à une manipulation diabolique, c’est céder au confort du complot plutôt que d’affronter la complexité.

OTAN-UE : la fin de l’ambiguïté 

Le sommet de l’OTAN de la Haye du 25 juin 2025 aura été celui des avancées majeures. S’inscrivant dans un climat de quasi-défiance entre les Etats-Unis et leurs alliés, aussi bien européens que nord-américain, vu les désastreuses relations américano-canadiennes depuis le retour au pouvoir de D. Trump, il s’est déroulé après les frappes des Etats-Unis sur l’Iran et la victoire proclamée par l’administration américaine sur le pouvoir de Téhéran.

Une Europe bien plus solution que problème

20 ans après, le “non” de 2005 au traité constitutionnel européen hante toujours la France et l’Europe dit-on. Vraiment ? Que nenni !  2020 (Brexit-Covid-invasion russe) a refermé le chapitre ouvert par 2005. L’Europe solution a succédé à l’Europe problème. 

La juste fin de la mondialisation -III

Dans les deux précédentes parties ont été actées la fin de la mondialisation et la naissance d’un eco-souverainisme. Il est maintenant nécéssaire de se poser la question de la contagion protectionniste au système financier. Celle-ci parait inéluctable puisque nos différentiels de croissance entre les États-Unis et l’Union Européenne, notre vassalisation numérique capturant la valeur et les différentiels de capitalisation boursière qui en découlent, conduisent notre épargne à migrer et alimenter l’investissement de l’autre côté de l’Atlantique plutôt que chez nous.

NEWSLETTER

Inscrivez-vous !