Le cambriolage des sublimes bijoux royaux du 19ème siècle intervenu au Louvre dimanche matin dépasse largement le cadre du fait divers. Compte tenu à la fois de la nature des trésors volés, du lieu mondialement connu et de l’émotion suscitée, cet évènement restera comme l’un des évènements marquants de l’année. Mais pour notre directeur de la rédaction, Edouard Boccon-Gibod, stupéfait de l’irresponsabilité des tutelles du Louvre qui ne cessent de se justifier plutôt que d’assumer, ce vol prend une autre ampleur car il est un nouveau révélateur d’un mal bien français : la confiscation par les élites administratives et politiques d’un pouvoir qu’elles n’exercent pourtant qu’au nom de l’ensemble des citoyens. En d’autres termes si notre démocratie fonctionnait encore correctement, la Présidente du Louvre et la Ministre de la Culture auraient déjà dû démissionner.
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Si tous les sondages expriment une désapprobation certaine à l’égard de l’hôte de la Maison Blanche, les enquêtes d’opinion montrent aussi qu’il serait réélu à la présidence des Etats-Unis si un scrutin avait lieu aujourd’hui. Et la timide opposition du parti démocrate n’est, sans doute, pas la seule explication.
La peine d’inéligibilité prononcée en première instance contre Marine le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires domine le débat politique de ce début du mois d’avril, et l’un des aspects de ce débat consiste à interroger le principe de l’inéligibilité et de son exécution provisoire comme attentatoires à la souveraineté populaire en restreignant la liberté de choix des électeurs.


