Traités comme des godillots par Donald Trump quand ils ne sont pas menacés verbalement, un nombre record de représentants et sénateurs dont un fort contingent de républicains a décidé de ne pas se représenter aux élections de mi-mandat de novembre 2026. Le renouvellement promet d’être d’autant plus vaste dans les années à venir que les Etats-Unis sont devenus une gérontocratie comme nous le rappelle Gilles Sengès
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Il est difficile de penser à un poste moins enviable que la mairie de New York, fonction qui incombera à Zohran Mamdani le premier janvier. Ville de plus de huit millions d’habitants, représentant toutes les strates socio-économiques, dotée d’un dynamisme inégalé et d’une infrastructure vétuste, New York est certainement proche de l’ « ingouvernamentalité ».
Le soleil de Floride est une punition divine. Il tape sans merci sur le parking du All-American Diner où je suis planté comme un con, milkshake au bourbon à la main. Ce truc goûte le désespoir américain distillé en fût de chêne et le regret sucré à 40 degrés. Autour de moi, des pick-up rutilants bardés d’autocollants « MAGA 2024 » — vestiges d’une guerre culturelle que personne n’a gagnée. Le jukebox crache du Springsteen, comme si ça pouvait encore sauver quoi que ce soit.
Il serait vain de chercher une cause unique à la montée de l’extrême-droite en Occident. Les différences entre MAGA, l’AfD, le RN, Vox, etc., sont immenses. En plus, un micro-électorat, tel celui de Le Pen père en 1974 (190 921 voix) peut s’unir autour d’une seule idée. Lorsque l’on atteint plus de treize millions pour Le Pen en 2022, on se trouve face à une multiplicité de motivations de votants hétérogènes.