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Si tous les sondages expriment une désapprobation certaine à l’égard de l’hôte de la Maison Blanche, les enquêtes d’opinion montrent aussi qu’il serait réélu à la présidence des Etats-Unis si un scrutin avait lieu aujourd’hui. Et la timide opposition du parti démocrate n’est, sans doute, pas la seule explication.
Quatre mois après son retour au pouvoir, les sondages ne sont pas très bons pour Donald Trump. Même en légère amélioration de deux/trois points ces derniers jours, sa cote de popularité tourne entre 44 et 45% ; alors qu’elle était légèrement au-dessus de 50% peu de temps après son entrée à la Maison Blanche, le 20 janvier.
Le Pew Research Center note la réprobation de l’opinion publique à l’égard des licenciements dans les administrations (55%), de l’augmentation des droits de douane (59%) ou, en matière de politique étrangère, des velléités du Président d’annexer le Groenland (54%), de lancer une vaste opération immobilière à Gaza (62%) ou de sa décision de retirer les Etats-Unis de nombreuses instances internationales comme l’Organisation mondiale de la Santé (54%). Dans certains sondages, comme celui de l’Ifop pour le site NYC.eu ou celui de John Zogby Strategies, les Américains disent même avoir honte de Donald Trump: pour 58% d’entre eux dans le premier sondage et pour 44% dans le second.
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