Partager cet article
Un risque de retour de flamme ?
Le 21 octobre le Conseil des ministres de l’UE a décidé de mettre fin aux importations de gaz russe (par gazoduc ou par bateau sous forme de gaz naturel liquéfié, ou GNL) en Europe. Mais, comme le souligne Didier Holleaux, notre contributeur ancien directeur général-adjoint de Engie, il ne faut pas en attendre beaucoup.
Le 21 octobre dernier, et avant négociation du texte final avec le Parlement Européen, le Conseil des Ministres de l'Union Européenne a décidé d’interdire les nouveaux contrats de court terme (qui devront s’achever au plus tard le 17 juin 2026) et d’interrompre les contrats de long terme existants au plus tard le 31 décembre 2027 d'importation de gaz et de GNL en provenance de Russie.
Les contrats de court terme (essentiellement du gaz transporté par le gazoduc Russie-Turquie dénommé Turkstream) ne posent pas de problème particulier : par définition ils ne couvrent pas de besoins vitaux (sinon il aurait été raisonnable de prévoir un contrat de long terme), il n’y aucune obligation d’en signer de nouveaux, et ils s’interrompent naturellement, en quelques mois. S’agissant de gaz produit dans des gisements anciens et transportés essentiellement par des gazoducs eux-mêmes largement amortis, ce sont des exportations qui rapportent beaucoup à Gazprom et donc à l’Etat russe. On peut même se demander pourquoi cette mesure n’a pas été prise plus tôt.
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous gratuitement pendant 1 mois
Profitez d'un accès illimité à l'ensemble de nos contenus en ligne et toutes nos newsletters.
Bénéficiez de votre abonnement gratuit