Vilipendée ou encensée, la galanterie divise, a fortiori parce que tout le monde a un avis sur la question et croit savoir de quoi il s’agit. Perçue comme une pratique de l’ancien temps, un leurre sexiste, une méthode de drague usée qu’utilisent « les vieux mâles blancs », pour appâter leurs proies, la galanterie génère des raccourcis qui résistent au temps.
Société
Que c’est simple… Que c’est facile de juger quand nous ne sommes pas partie prenante. Dans son canapé, dans un déjeuner dominical, à l’entrée d’un tribunal, vociférant des anathèmes ?… Et comme c’est difficile de faire admettre le DROIT quand celui-ci n’est pas là pour vous faire plaisir ! Si l’avocate Michelle Dayan défend les familles, ce n’est jamais en attisant la haine du coupable. C’est en permettant à la Cour de juger dans la plus complète et noble acception du terme.
Autrefois, elle était la plus belle ligne de chemin de fer d’Europe. Le Paris-Limoges faisait la fierté du pays et de ses dirigeants. Ce joyau traversait la diagonale française en moins de trois heures. Aujourd’hui, la ligne peine et souffre. Sûrement triste de sa gloire oubliée. Conteur et philosophe, Jean Brousse regarde, avec presque de l’indulgence, et beaucoup d’un nécessaire humour vis-à-vis de ce déclin, qui n’est pas une fatalité.
Romancière et enseignante, mais femme avant tout, Noëlle Revaz ne pouvait passer à côté du cauchemar subi par Gisèle Pélicot. Et, à son tour, remonte chez elle la désillusion de la jeune adolescente qu’elle fut. Et la tristesse de constater que des décennies passées n’ont pas permis de réelles avancées.
Pierre-Jakez Hélias, Jean Giono, Frédéric Mistral, Aimé Césaire, Michel de Decker… Paradoxe d’une époque où seul compte la course effrénée vers un avenir que l’on veut toujours meilleur, on oublie nos écrivains du terroir. Jean Brousse explore ces territoires cachés. Havre de sagesses que l’on croit éteints et qui, pourtant, attirent comme jamais les nouvelles générations.
L’affaire des viols de Mazan est unique en son genre en ce qu’elle interpelle toutes les consciences. Mardi, dernier, notre contributrice québécoise exprimait sa colère froide, face aux protestations “mesurées” ; des féministes notamment. Tout aussi important pour notre démocratie est le regard que porte, dans cette contribution, l’avocat Karim Beylouni. Un regard empreint d’humanité et de l’indispensable mesure, comme le préconisaient les philosophes de l’Antiquité.
C’est cette stratégie qui pousse ainsi Jean-Luc Mélenchon à changer totalement de discours sur les signes religieux, notamment à l’école. Si en 2010, il affirmait que le voile est « un signe de soumission patriarcale », il ne cesse aujourd’hui de pourfendre ceux qui seraient animés par un racisme inavoué et feraient la chasse au voile et aux abayas