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Pierre-Jakez Hélias, Jean Giono, Frédéric Mistral, Aimé Césaire, Michel de Decker... Paradoxe d’une époque où seule compte la course effrénée vers un avenir que l’on veut toujours meilleur, on oublie nos écrivains du terroir. Jean Brousse explore ces territoires cachés. Havres de sagesses que l’on croit éteints et qui, pourtant, attirent comme jamais les nouvelles générations.
Au gré d’une étape solognote, aux confins du Berry des « birettes » et des « j’teux d’sorts », à deux pas de la Mare au Diable de George Sand, et du Saint Viâtre brumeux cher au mélancolique Augustin Meaulnes, se découvre un pays de forêts à perte de vue, de landes et de sombres étangs, peuplé de grands cerfs et de gros sangliers, de milliers de canards et de faisans, entre Romorantin-Lanthenay, Salbris, Nouan le Fuzelier, pas si loin de Chambord et Cheverny. Ça fleure bon la plume et le gibier : la Sologne mystérieuse s’étend ici, au cœur historique de la France, entre Loir, Cher et Loire, où l’on ne vit pas « sans jamais voir un cheval, un hibou» comme dans le « Loir et Cher » du bon Michel Delpech.
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