« Du rêve au cauchemar, un immense gâchis ! » titre La Montagne après la cuisante défaite de Brive vendredi dernier, en demi-finale du championnat de France de rugby ProD2. « A jamais les meilleurs », titre Le Parisien résumant la brillante prestation du PSG. Même si, au-delà de cette éclatante victoire, des débordements inacceptables transforment la victoire en cauchemar.
Trente degrés à l’ombre un premier mai ! Du jamais vu de mémoire de grenouille, les thermomètres s’affolent. Il aura fallu ressortir en catastrophe des tréfonds des placards bermudas et chemisettes. Les terrasses se repeuplent, les bières fraiches perlées de gouttelettes rafraichissantes désaltèrent indigènes et touristes… C’est l’été au début du printemps, mai se prend pour…
Quatre cents, ils étaient quatre cents en arrivant en gares, Austerlitz pour ceux partis de Cahors, Brive la Gaillarde ou Limoges, gare de Lyon pour ceux de Clermont Ferrand, Vichy, Moulins ou Nevers, quatre cents venus clamer leur colère contre l’état (et l’Etat ?) des deux pires lignes laissées à l’abandon par la SNCF, rebaptisée pour la circonstance « Société Nationale des Corails Fatigués » sur les banderoles brandies par des voyageurs exaspérés.
Comme le suggère le proverbe : « l’homme est un loup pour l’homme », nous y reviendrons. Peut-être, mais en attendant, l’homme reste, par nos contrées… un homme pour le loup. Parmi les « unes » de notre quotidien régional préféré, la Montagne, et malgré les tremblements géopolitiques du moment, rien de bien spectaculaire cette semaine. Mais significatif des préoccupations…
Le dernier vendredi de février, nous assistions, stupéfaits, retransmise en mondovision, à l’incroyable altercation entre Volodymyr Zelinsky et Donald Trump accompagné de son aboyeur en chef, J.D. Vance, manifestement agacé par la tenue vestimentaire de son visiteur. Patatras, les grands de ce monde interloqués réagissaient aussitôt au coup de tonnerre brutal et inattendu – encore que ! – provoqué dans le bureau ovale de la Maison Blanche par le Président américain, décidément imprévisible – deuxième encore que !-.
Jean Brousse ne pouvait pas rater ce rendez-vous du Salon de l’Agriculture. Notre poète des collines et des plaines, des fêtes au village et des rencontres au foirail, n’a pas attendu pour se promener entre les régions et les stands d’une ruralité qu’il ne se lasse pas de contempler. Et puis Oupette ne pouvait le laisser insensible. Une Limousine, pensez-vous ! Même venue de Poitiers, elle n’est jamais loin d’Uzerche et de ses contreforts.
La traversée de Paris est-elle encore ce qu’elle était : une fête qui enivrait les cœurs des Parisiens et des étrangers ? La magie olympique, les soirées dans la douceur d’août d’un peuple émerveillé par ce qu’il était en train d’accomplir et une vasque, symbole de son savoir-faire auront-elles suffi ? Pas si sûr. Seul notre ami Jean Brousse, qui a suivi ce promeneur d’un jour, le sait peut-être.