Ça a fait « Pchitttttt », comme l’aurait dit avec gourmandise en son temps Jacques Chirac ! Presqu’aucune « Une » de la presse quotidienne nationale ou régionale n’évoque un quelconque blocage suite à ce mot d’ordre mystérieux lancé par un non moins mystérieux mouvement vite récupéré par les promoteurs professionnels du chaos …
Les hordes de vacanciers sont – presque – toutes rentrées vers Paris ou la région parisienne, et dans les métropoles locales. Bison futé n’y a vu que du noir bien foncé. Il peut maintenant se reposer jusqu’au weekend de la Toussaint. On a rangé les maillots de bain, les bermudas, les tee-shirts colorés et les…
Chanteix, petite commune corrézienne de 615 habitants entre Tulle et Uzerche, plus précisément entre Saint Mexant et La Graulière, au carrefour de la D130 et la D63, autant dire au milieu de nulle part pour le commun des mortels initiés, organise depuis près de quarante ans début juillet son « Festival aux Champs », via l’association Tuberculture, et sait y inviter les plus grands artistes.
Dès fin mai, dans les petits déjeuners de la gentry économique parisienne, au premier étage du café de Flore ou dans les jardins du Plazza Athénée, la question est rituelle : « On se voit à Aix ? ». Aix en Provence, où chaque année, lors du premier week-end de juillet, depuis vingt-cinq ans, se réunit la fine fleur des patrons du CAC 40, quelques ministres en vue, des leaders syndicalistes et les meilleurs économistes français, européens et au-delà, à l’invitation de Jean Hervé Lorenzi, fondateur du Cercle des économistes, et président des « Rencontres économiques d’Aix ».
C’est la fête au village, à Treignac, bourg médiéval au bord de la Vézère, ancien chef-lieu de canton, le siège de la nouvelle communauté de communes née de l’esprit fécond de quelque décentralisateur patenté, « petite cité de caractère », ex « plus beau village de France », à quelques encablures de mon jardin.
« Du rêve au cauchemar, un immense gâchis ! » titre La Montagne après la cuisante défaite de Brive vendredi dernier, en demi-finale du championnat de France de rugby ProD2. « A jamais les meilleurs », titre Le Parisien résumant la brillante prestation du PSG. Même si, au-delà de cette éclatante victoire, des débordements inacceptables transforment la victoire en cauchemar.