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À l’ONU, Donald Trump a fustigé l’Union européenne, qualifiant ses politiques climatiques de « plus grande arnaque jamais perpétrée ». Ces attaques ne sont pas isolées : elles s’inscrivent dans une stratégie plus large de domination. Il avait déjà qualifié les Européens de parasites du contribuable américain lors de son discours du « Liberation day » sur les droits de douane en avril.
L’Europe, sans toujours s’en rendre compte, glisse d’un partenariat transatlantique vers une dépendance consentie. Un phénomène que je propose de nommer : l’emprisme.
Trump ne veut plus d’amis, seulement des débiteurs
Le discours de Donald Trump à l’ONU a été à nouveau sans ambiguïté : l’Europe est devenue un poids et un problème. Il a dénoncé « l’expérience ratée des frontières ouvertes » : "Il est temps de mettre fin à l'expérience ratée des frontières ouvertes. Vous devez y mettre fin maintenant. Je peux vous le dire, je suis vraiment bon dans ce domaine. Vos pays vont en enfer ». Ce ton brutal n’est pas nouveau, mais il s’est durci. Il traduit une vision du monde où les alliances sont remplacées par des rapports de force
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