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20 ans après, le “non” de 2005 au traité constitutionnel européen hante toujours la France et l’Europe dit-on. Vraiment ? Que nenni ! 2020 (Brexit-Covid-invasion russe) a refermé le chapitre ouvert par 2005. L’Europe solution a succédé à l’Europe problème.
Premièrement, de moins en moins de partis politiques veulent faire sortir leur pays de l'Europe : les europhobes sont devenus eurosceptiques. C’est en raison de la réponse au Covid puis, dans la foulée, de celle à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie. Dans ces deux situations, l’Europe a été perçue majoritairement dans l’opinion comme faisant partie de la solution, voire comme étant la solution. C’est aussi sans doute en raison du Brexit, qui a semblé rendre la vie tellement plus compliquée pour les Britanniques et pour tout Européen travaillant au Royaume-Uni ou voulant y étudier.
Or, en 2005, et de 2005 à 2020, l’Europe était majoritairement perçue comme faisant partie du problème, voire comme étant le problème. Jusqu’à quand ce nouveau chapitre de l’histoire des Européens va-t-il durer, l’avenir le dira. Toujours est-il que ce nouveau chapitre est toujours en cours et en train de s’écrire, bien alimentée par la détestation trumpiste de l’Europe par les Etats-Unis et par la poursuite de la guerre russe aux frontières de l’UE (2250 km de frontières avec la Russie, ce n’est pas rassurant ; et 1250 km de frontières avec l’Ukraine envahie).
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