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Mardi dernier, Christian Prudhomme, le patron du Tour de France dévoilait, avec Marion Rousse, directrice du Tour féminin, les parcours de la prochaine édition du Tour de France, du 5 au 27 juillet pour les garçons – le 112è de l’histoire -, et du 27 juillet au 3 août pour les filles. Jean Brousse, qui a nos territoires au cœur, a tout de suite remarqué que la « Grande Boucle » allait, cette fois, magnifier nos terroirs. Et la France toute entière.
En 2025, oubliés les départs exotiques, et les escapades frontalières, Copenhague en 2022, Bilbao en 2023 et Florence en 2024. Après ces clins d’œil appuyés à nos plus proches voisins européens et terriblement cyclophiles, le tour restera trois jours au pays de la petite reine, les Hauts de France, avant de croiser dans des contrées largement inexploitées depuis bien longtemps : Picardie, Normandie, Bretagne, Anjou, Centre, Limousin et Auvergne. Bien sûr, et même si Mûr de Bretagne (L’Alpe d’Huez armoricain selon Christian Prudhomme) et le Puy de Sancy peuvent challenger sans peur le Tourmalet et le Ventoux, on ne pourra pas se passer d’un peu d’Alpes et de Pyrénées. Mais le tracé innovant de cette diagonale du vide cycliste, médiatrice de l’autre diagonale, celle du vide démographique, est peut être révélateur de quelques symptômes, au-delà des pièges et épreuves habituels de l’exercice, nécessaires pour entretenir – presque jusqu’au bout - le suspense estival et sportif de cette compétition.
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