L’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis du 28 juillet 2025 n’a pas seulement jeté une lumière crue sur la faiblesse de l’Europe, et provoqué l’effroi que l’on sait. En vertu de l’adage « quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console », il a surtout reposé la question essentielle que la plupart des observateurs et des dirigeants politiques nationaux, sans parler des institutions européennes, prennent soin d’éviter : le Royaume-Uni est-il, comme l’ont pris pour évidence les opposants au Brexit, puissamment et durablement affaibli par sa sortie de l’UE ?
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« La régulation n’est pas qu’un piège » – Absolument ! Mais attention à ne pas confondre l’intention et l’exploitation. L’AI Act protège nos citoyens ? Parfait. Qu’il serve simultanément d’arme économique américaine ? Problématique.
Vos 7,21 milliards de smartphones ne mentent pas : nous choisissons notre dépendance. Mais voici le twist gonzo : nous choisissons dans un catalogue pré-écrit.
L’article de Frédéric Arnaud-Meyer brille par son énergie, mais pèche par son excès. Oui, les géants américains de la tech exploitent nos lenteurs réglementaires ; oui, l’Europe se complaît trop souvent dans une rhétorique de précaution. Mais réduire la situation à une manipulation diabolique, c’est céder au confort du complot plutôt que d’affronter la complexité.



