Le plan en 28 points du gouvernement américain confirme le lâchage de l’Ukraine par Trump et son soutien à la Russie. Pour l’Europe c’est le moment ou jamais et l’heure de vérité.
Souveraineté
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Pas un jour sans que la Commission européenne, hier héraut d’un monde sans frontières, ne brandisse le thème de la souveraineté. Le 20 octobre, elle publiait sa stratégie en matière de cloud souverain. Le 21 octobre, elle présentait son programme d’action 2026, résumé en une formule : « le moment de l’indépendance de l’Europe est arrivé ». Pour Bruno Alomar, spécialiste de l’Union Européenne, les bonnes intentions de la Commission ont encore du chemin à faire.
Pour Sans Doute, en collaboration avec Cybernetica, Tariq Krim livre un diagnostic sans complaisance des insuffisances criantes des politiques publiques sur la question essentielle de la souveraineté numérique. Parmi toutes les crises de l’action publique et dans l’environnement hostile qui est le nôtre en Europe occidentale quel que soit le côté vers lequel nous nous tournons, celle-ci est loin d’être la moins grave.
Une politique de souveraineté, c’est « une Nation décide librement, et ne veut plus dépendre des autres ». Vous avez observé une apparition récurrente dans les intitulés ministériels en France. Dans ce tourniquet enivrant des ministres -une sorte de nouvelle IVe République à l’intérieur de la Ve où les ministres changent tous les mois- il n’y a qu’une chose qui ne change pas : le mot souveraineté.
Alors que la Commission est entrée en fonction il y a quelques mois, les politiques européennes, comme il est logique, sont questionnées. Parmi elles, la politique de la concurrence, cœur fédéral de l’UE avec la politique monétaire, pour les pays de la zone euro, et la politique commerciale. A cette aune, la politique européenne de…
L’Europe est aujourd’hui devant ses responsabilités. Le retournement apparent d’alliances achève la bulle historique du bloc atlantique, et signe définitivement la fin du rêve de paix perpétuelle dans un univers toujours plus démocratique de F. Fukuyama. La « mort cérébrale » annoncée de l’OTAN n’est certes pas entérinée, mais la fracture ouvre un chantier de questions et d’urgences qui dépassent la seule notion de défense.
La France se trouve à un tournant décisif. D’ici à 2032, sous peine de disparaitre, près de 700 000 entreprises devront avoir trouvé un repreneur. Mais en 2023, selon les données de BPI France, seulement 27 % des 185 000 entreprises potentiellement transmissibles y sont parvenues. Dans le même temps, le mur de la dette réduit les marges de manœuvre pour financer les transitions.
Alors que le Salon de l’agriculture vient de fermer ses portes à Paris, le secteur français et européen restent sous forte tension. Quel avenir économique pour les exploitants agricoles indépendants, toujours pris en étau entre la charge normative, la pression à la baisse des cours de leurs produits et des politiques d’achat des grandes centrales, les hausses des prix de l’énergie et des intrants, et l’inflation que seul le « dumping » de la Russie, premier exportateur d’engrais azotés vers l’Europe, semble compenser ?