Art Basel et Frieze brillent à nouveau de tous leurs feux. Des milliers de visiteurs, des vernissages comme des bals, la rumeur heureuse d’un monde qui se reconnaît en foule. Il ne faut pas mépriser cette lumière — elle fait partie de la fête. Mais n’oublions pas l’ombre.
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« Du rêve au cauchemar, un immense gâchis ! » titre La Montagne après la cuisante défaite de Brive vendredi dernier, en demi-finale du championnat de France de rugby ProD2. « A jamais les meilleurs », titre Le Parisien résumant la brillante prestation du PSG. Même si, au-delà de cette éclatante victoire, des débordements inacceptables transforment la victoire en cauchemar.
La traversée de Paris est-elle encore ce qu’elle était : une fête qui enivrait les cœurs des Parisiens et des étrangers ? La magie olympique, les soirées dans la douceur d’août d’un peuple émerveillé par ce qu’il était en train d’accomplir et une vasque, symbole de son savoir-faire auront-elles suffi ? Pas si sûr. Seul notre ami Jean Brousse, qui a suivi ce promeneur d’un jour, le sait peut-être.
Selon les chiffres officiels du Comité Olympique International, cinq milliards de personnes ont suivi -peu ou prou- les épreuves de Paris 2024. Combien seront-ils aujourd’hui et dans les semaines qui suivront, à regarder Notre-Dame de Paris nous revenir, plus resplendissante que jamais ? Avec, toutefois, une absence qui sera dans toutes les conversations : celle du Pape François. Écrivain et haut-fonctionnaire, Camille Pascal nous donne les clés de ce refus papal qui vient de loin… très loin.