JJoe Biden, sous la pression d’une partie de ses « amis » inquiets de sa capacité à résister aux assauts d’un taureau, à la brutalité sans pareille, décide de jeter l’éponge. Comme toujours en ces circonstances, s’abat d’abord une pluie de compliments, de souvenirs émus et autres éloges. Puis vient rapidement le contraire de l’amour : l’indifférence. S’il a fait perdre un temps précieux à l’équipe de Kamala Harris , pour autant, était-ce une raison pour ignorer son bilan ? Ancien correspondant aux États-Unis, Gilles Sengès a suivi la politique américaine ces dix dernières années pour le compte de L’Opinion. Il revient sur les succès de Biden. *
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Comme un promeneur solitaire qui, çà et là, s’arrête devant un arbre, une fleur ou examine un champignon encore lové dans sa couverture de mousse, Jean Brousse s’est promené à travers notre presse, nationale et régionale, après la victoire de Donald Trump. Prises individuellement, les publications de nos confrères n’ont rien que de très habituel. Mais la vision d’ensemble offre une autre image. Celle d’oiseaux qui, dans un ensemble parfait, repartent à tire d’aile, à l’opposé de leur course. Comme désorientés quand se présente un intrus.