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Alors que la Commission est entrée en fonction il y a quelques mois, les politiques européennes, comme il est logique, sont questionnées. Parmi elles, la politique de la concurrence, cœur fédéral de l’UE avec la politique monétaire, pour les pays de la zone euro, et la politique commerciale.
A cette aune, la politique européenne de la concurrence échappe de moins en moins à deux types de critiques qui font l’époque. La première, puissamment exprimée depuis vingt ans notamment par la France, tiendrait à son incapacité à protéger les consommateurs et les entreprises européennes, le cas échéant en assumant de discriminer les acteurs non européens et en enfourchant le cheval de la souveraineté européenne. La seconde, plus récente, consiste à lui reprocher de ne pas intégrer à suffisance les nouveaux objectifs de l’Union Européenne, à commencer par la transition énergétique. C’est pour cette raison que la commissaire à la Concurrence putative, Mme Ribera, est également chargée de la « transition propre, juste et compétitive ». Les détracteurs de la politique de la concurrence – laquelle n’est pas exempte d’autres critiques – commettent trois erreurs.
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