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Le « E pur si muove » qu'aurait affirmé Galilée lorsqu'il abjura l'héliocentrisme s'applique aussi aux États-Unis.
En 2016, l'électorat américain élit à la présidence un producteur de téléréalité expert en banqueroute. Quatre ans plus tard, il totalise presque 47% des suffrages. Refusant le verdict des urnes, ses « tifosi » envahissent Washington pour lyncher son vice-président, réfugié dans les catacombes du Capitole. Quelques années après, Trump est à nouveau plébiscité. En novembre, il a une chance sur deux de retourner à la Maison Blanche.
Socialement, les USA battent presque tous les records d'iniquité. L'infrastructure ferait honte à un pays sous-développé. Les armes à feu sont plus nombreuses que les habitants. La criminalité baisse, mais le taux d'homicide est quatre fois supérieur à celui de la France, celui d'incarcération cinq fois plus. L'obésité est un coûteux fléau. La santé capte quatre ou cinq points de revenu national de plus qu'en France, sans permettre à bien des citoyens d'obtenir des prestations qui sont la norme en Europe. De nombreuses universités traitent les étudiants comme des clients, d'où ils sortent criblés de dettes.
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