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C’est par cette interrogation frontale que Guillaume Dietsch et Jean-Baptiste Guégan* cherchent une vérité, si dérangeante soit-elle. Comme une réponse à tous ceux qui n’y ont jamais réfléchi, leur dernier livre éponyme, paru aux éditions DBS, fait réagir.
La France est l’une des premières puissances sportives d'Europe avec l'Allemagne et l'Angleterre. C’est la 5ème puissance olympique de l'histoire, l'un des premiers pourvoyeurs d'internationaux et de joueurs de valeur comme Ousmane Dembélé, Victor Wembanyama ou Antoine Dupont... Mais la France n’est pas un pays de sport. La matière est absente des programmes scolaires en termes d'histoire et sa pratique est sous-estimée. Près de la moitié des heures dédiées ne sont pas réalisées. A l'exception d'une spécialité – une des moins suivies - dans le cadre du programme du lycée, le sport au contraire des maths ou du français n’est pas considéré comme essentiel et fondamental.
La France n'a pas non plus de culture sportive, pas plus dans les clubs qu’à l’école ou en dehors. Dans notre pays, principal acteur du sport moderne, il n’existe pas de musée du sport en dehors de celui de Nice, ni même de musée olympique reconnu par le CIO. Une gageure pour le pays qui a relancé l'Olympisme avec Pierre de Coubertin, inventé les Coupes d’Europe de football et initié la Coupe du monde de football.
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