Jours (pas si) tranquilles à Détroit 

Objectif Detroit, Michigan, le pays des Hurons, nord du Middle West américain, rive nord du lac Erie. Sur l’autre rive, on est au Canada. Mais qu’allait-il faire dans ces contrées, à 6800 kilomètres de son paisible village ? Une convention sur l’avenir du futur et le futur de l’avenir. 

Le « Detroit summit » 2025, le propulsait dans cette « petite » ville de quelques 650 000 habitants, loin du million et demi du temps de sa splendeur, lorsque « Motors City » -Motown- était la capitale mondiale de l’automobile ; le berceau de Ford, Chrysler et tant d’autres. Elle en a connu des aventures, depuis que le français Antoine de Lamothe-Cadillac et le chef amérindien Pontiac se la sont disputée. Terre ouvrière et démocrate, les usines ont disparu, même si leurs fantômes hantent encore Woodward. Cette ville pimpante, aux beaux immeubles art-déco des grandes années, aux bâtiments publics - Grand Central Station, l’Institute of Arts, Opera … - magnifiquement restaurés, au tout neuf impressionnant siège mondial de General Motors, aux buildings de la légende américaine et aux immeubles de verre se reflétant à l’envie dans down town, cette ville était déclarée en faillite en 2013. Les « Tigers » au Base Ball et les « Red wings » en hockey sur glace se redonnent aujourd’hui, avec joie, de la batte et de la crosse.