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Entre février et juin 2022 il y avait l'espoir que les sanctions permettent rapidement de fragiliser considérablement l'économie russe de façon à assécher son économie de guerre et à amener le gouvernement russe à négocier un retrait en position de faiblesse. Cela ne fonctionne toujours pas et les Européens promettent à intervalle régulier de les durcir encore.
Ils viennent d’ailleurs de décider d’un 17ème train de sanctions contre la Russie. En effet, on sait que l'économie russe est extrêmement fragile et qu’elle est affectée. Dans la durée, les sanctions prises par une cinquantaine de pays - ceux du format Ramstein - pourraient mettre les Russes dans une telle difficulté que cela pourrait les amener à vouloir un cessez le feu ; mais ce n’est toujours pas le cas - notamment car ceux-ci sont parvenus à trouver ailleurs dans le monde, sinon des alliés, en tous cas des soutiens !
Aussi lorsque le Premier ministre britannique Keir Starmer déclare le 15 mai : “ce qui s'est passé aujourd'hui en Turquie est une nouvelle preuve que Poutine traîne les pieds et qu'il retarde le cessez- le-feu”, est-il vraiment surpris ? Il n’y a rien de nouveau sous le soleil noir de la guerre d’Ukraine. Les menaces des Européens de sanctions nouvelles énoncées les 8 et 9 mai lors des célébrations des 80 ans de la reddition de l’Allemagne nazie n’ont pas suffi à faire changer Vladimir Poutine de tactique et de ligne.
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