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Clé de voûte du système démocratique américain, la Cour suprême doit statuer, ces prochaines semaines, sur les abus de pouvoir commis par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. Composée majoritairement de juges conservateurs, l’institution a fait preuve jusque-là d'une très grande compréhension vis-à-vis du Président des Etats-Unis. Qui ne demande qu’à en profiter.
Instauration de droits de douane à la tête du client ; licenciement d’une directrice d’une agence fédérale indépendante ; remise en cause du droit du sol ; envoi de la garde nationale pour remettre de l’ordre dans des villes et États démocrates en dépit du refus de leurs élus… Alors que Donald Trump a méthodiquement contourné le Congrès dont il contrôle pourtant tous les rouages en signant plus de 200 décrets (executive orders) depuis son retour à la Maison Blanche, la Cour suprême des Etats-Unis qui a fait preuve jusque-là d’une très grande compréhension vis-à-vis du Président, fait face aujourd’hui à quelque 300 recours.
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