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Le 10 novembre 2024, nous serons quarante du « Vendée Globe » à nous élancer sur les mers de la planète pour un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.
J'ai commencé à aller en mer pour devenir un homme. Parce que selon moi, pour être un homme il faut affronter sa peur. Et, sans aucun doute, l’endroit où il y a la plus grande peur sur notre planète, c’est en mer. J’allais donc au large pour me battre avec cette peur. C’est sur l’édition 2016 du Vendée Globe que j’ai compris que ça ne servait à rien, que la peur gagnerait toujours, qu’elle serait toujours là et que la seule solution c’était d’en faire une amie, de l’apprivoiser et d’avancer.
C’est dans ce contexte que le Vendée Globe est avant tout une histoire de couple : un skipper et son bateau. La vitesse du bateau étant bien souvent proportionnelle à la confiance de son capitaine. C’est pourquoi je m’efforce à créer la plus belle des relations qui soit avec mon bateau. On est un duo, je veille sur lui et il veille sur moi, comme deux soldats, seuls au front.
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