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Culture

Quelques chemins de traverse – 5

C’est celui de ma jeunesse. Celui que je prenais les jours de pluie pour éviter de remonter tout le Faubourg Montmartre. Comme ont dû le faire des millions de personnes avant moi depuis que ces passages existe à la toute fin du XVIIIe siècle. Mais c’est bien plus tard que j’ai compris leur charme, leur beauté et leur différence.

Quelques chemins de traverse – 4

Comme chaque année, arrivant porte d’Auteuil, dans le seizième arrondissement, presque sept-cents mille personnes -dont j’ai fait partie – n’ont eu qu’une idée en tête : arriver le plus vite possible dans la Mecque de leur sport favori : le tournoi de Roland Garros.  

Ils ont longé l’une des grilles d’un jardin pas comme les autres. Trop hâte d’aller droit devant pour regarder autour de soi ; ne serait-ce que quelques secondes afin d’attiser une fugace curiosité.

Quelques chemins de traverse – 3

Je les vois remonter vers la place du Tertre, direction le Sacré-Cœur. Pour une vue sur Paris à nulle autre pareille. C’est à peine si, en passant, ils ont jeté un œil à la bannière indiquant le musée de Montmartre. Trop occupés à trouver le meilleur angle pour leurs selfies. On n’est pas là pour admirer Paris à ses pieds, rêver de la ville la plus glamour ou regarder un à un les monuments qui s’offrent au loin. On est juste là pour « faire la Butte ». Et on repart, pas de temps à perdre. 

Quelques chemins de traverse – 2

Sans nom puisqu’anonyme. Dans ce qui étaient alors, au XVIe siècle, les faubourgs sans âme de Paris. En face du palais du Louvre, mais si loin pourtant. Quartier de misère, un autre monde que celui qu’elle voyait dans l’île de la Cité ou le pouvoir se disputait à coup de dague, de poison ou de noyade. Une maison de gueux, peut-être un bordel, où les jeunes clercs, fraîchement tonsurés, venaient cacher leurs turpitudes alcoolisées entre deux catins aux mains lestes. Mais, peut-être également, des belles aristocrates venues combler leurs amants sans risquer l’exil de l’une et la mort par l’épée ou la hache de l’autre.

Quelques chemins de traverse – 1

Surtourisme ! Ce mot fabriqué pour l’occasion évoque bien la cohorte, toujours grandissante, de personnes en bermudas et t-shirt plus ou moins propre, qui envahissent Paris ; dès le printemps maintenant, effet JO et canicules récurrentes oblige. Pourtant Paris, la ville où je suis né, cache tellement d’endroit aussi beau qu’inattendus que l’on pourrait passer des semaines à les trouver et tomber sous leur charme. À condition toutefois d’aimer vraiment notre ville.Petit florilège de nos trésors cachés.

À pied sur les traces de l’histoire – XI

Le trajet du lendemain vers Montalbano Elicona se déroula presque intégralement en descente, d’abord en forêt puis ensuite en traversant un immense parc d’éoliennes dominant les monts Nebrodi. Pour atteindre l’étape du soir l’inévitable traversée du torrent en fond de vallée avant de remonter via un sentier muletier très raide pour déboucher en plein centre historique du village de Montalbano Elicona, classé lui aussi parmi les plus beaux d’Italie.

À pied sur les traces de l’histoire – X

Je crois avoir eu la chance de visiter nombre de châteaux-forts incroyables dans mon existence, y compris le Krak des chevaliers et la forteresse de Saladin en Syrie, mais celui de Sperlinga est réellement l’un des plus spectaculaires : sa partie basse est véritablement taillée dans le rocher : écuries, salles de réception, cuisines, chambres se visitent dans un dédale sous la roche avant de monter sur la place d’armes, au donjon et enfin sur les différentes terrasses superposées, dont la plus haute se rejoint par un escalier très abrupt. En haut, une vue incroyable et bien sûr comme à Gangi, la certitude d’être inexpugnable.

À pied sur les traces de l’histoire – IX

Caccamo était le fief au XIIème siècle de Mathieu Bonnel, chancelier du roi normand Guillaume Ier dit le « Mauvais » quatrième fils de Roger II, en opposition à son fils Guillaume II, dit le « Bon ». 

Ce château a conservé toute son architecture d’origine : remparts, salle d’armes, donjon, salle de garde, cuisines et cellules de prison où on voit encore les chaines qui retenaient les prisonniers et les graffitis de ceux-ci, généralement soumis à une mort certaine.

À pied sur les traces de l’histoire – VIII

Pour ma randonnée planifiée en 2025, la logique aurait voulu que je reprenne mon itinéraire sur la via Popilia interrompu en juin 2024 pour le mener à son terme jusqu’à Reggio de Calabre. Mais un nouveau livre est venu briser ce bel ordonnancement. En effet en fouillant dans une librairie sicilienne lors de l’été 2024, je tombais sur un ouvrage qui selon toutes probabilités va m’accompagner tant que je pourrai randonner : « les 100 plus beaux chemins d’Italie » qui se présente comme un résumé de tous les plus beaux itinéraires pédestres de la Péninsule.

À pied sur les traces de l’Histoire – VII

Tous ceux qui ont eu le courage et la gentillesse de me lire jusqu’ici pour profiter de mon récit de mon parcours à pied sur la via Appia antica et ses 700 kilomètres entre Rome et Brindisi, savent combien cette expérience m’a à la fois marqué et enthousiasmé.

De retour à Paris je n’avais donc qu’une seule idée : repartir. Pour cela il fallait planifier un voyage en tenant compte de plusieurs contraintes ; au-delà même de celles qui sont personnelles.

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