Six mois ont passé lorsque le 21 août 1857, la même 6ème Chambre du Tribunal correctionnel de la Seine se réunit pour juger Charles Baudelaire. Celui-ci, alors âgé de 36 ans, n’est connu que d’un cercle parisien très restreint et vient, après plusieurs années de labeur, de mettre enfin un terme à son recueil de poésie, qui reprend des textes composés depuis 1840.
Le romancier a-t-il le droit de tout dire au motif qu’il écrit une œuvre de fiction ou doit-il respecter des bornes dont l’absence de prise en compte compromettrait l’ordre social ? Cette question, qui amène à s’interroger sur l’existence de limites à la liberté d’expression, est aujourd’hui au cœur de l’actualité. Elle a, cependant, donné lieu, dès le milieu du XIXème siècle à des procès retentissants.
Le 9 mars 1765, Jean CALAS- marchand toulousain condamné à mort et exécuté trois ans plus tôt après avoir été reconnu coupable l’assassinat de son fils Marc-Antoine- était définitivement réhabilité par un arrêt de la chambre des requêtes de l’hôtel, cour souveraine composée de maîtres des requêtes et notamment chargée des causes extraordinaires.
La décision du 9 juillet dernier de la Commission Fédérale d’appel de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (D.N.C.G) laquelle autorise la participation au Championnat de Ligue 1 de l’Olympique Lyonnais pour la saison 2025/2026, a été et sera abondamment commentée par les journalistes sportifs, désireux de savoir si le septuple champion de France pourra présenter une équipe compétitive.