Les conditions des première et deuxième nomination à Matignon de Sébastien LECORNU laissent penser qu’il sera à tout le moins difficile pour le gouvernement de faire adopter, faute de majorité stable, un budget par le Parlement dans les délais prévus par la Constitution. L’hypothèse où la loi de finances pour 2026 ne pourrait pas être adoptée dans les délais prévus par le texte constitutionnel ne peut, en tout état de cause, pas être écartée.
Six mois ont passé lorsque le 21 août 1857, la même 6ème Chambre du Tribunal correctionnel de la Seine se réunit pour juger Charles Baudelaire. Celui-ci, alors âgé de 36 ans, n’est connu que d’un cercle parisien très restreint et vient, après plusieurs années de labeur, de mettre enfin un terme à son recueil de poésie, qui reprend des textes composés depuis 1840.
Le romancier a-t-il le droit de tout dire au motif qu’il écrit une œuvre de fiction ou doit-il respecter des bornes dont l’absence de prise en compte compromettrait l’ordre social ? Cette question, qui amène à s’interroger sur l’existence de limites à la liberté d’expression, est aujourd’hui au cœur de l’actualité. Elle a, cependant, donné lieu, dès le milieu du XIXème siècle à des procès retentissants.
Le 9 mars 1765, Jean CALAS- marchand toulousain condamné à mort et exécuté trois ans plus tôt après avoir été reconnu coupable l’assassinat de son fils Marc-Antoine- était définitivement réhabilité par un arrêt de la chambre des requêtes de l’hôtel, cour souveraine composée de maîtres des requêtes et notamment chargée des causes extraordinaires.
La décision du 9 juillet dernier de la Commission Fédérale d’appel de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (D.N.C.G) laquelle autorise la participation au Championnat de Ligue 1 de l’Olympique Lyonnais pour la saison 2025/2026, a été et sera abondamment commentée par les journalistes sportifs, désireux de savoir si le septuple champion de France pourra présenter une équipe compétitive.