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Intelligence artificielle, cryptomonnaies… Les nouveaux « cafards » de l’économie mondiale prospèrent. Mais entre bulles spéculatives, valorisations délirantes et dérives technologiques, saura-t-on vraiment les débusquer avant la prochaine grande crise ? Un nouveau point de vue percutant de David Baverez pour Sans Doute.
Jamie Dimon, le brillantissime président de J.P. Morgan – la plus grande banque américaine –annonçait récemment l’ouverture officielle de la chasse aux « cafards ». Commentant les faillites des deux sociétés américaines, le fabriquant de pièces détachées automobiles First Brands et le prêteur automobile Tricolor – toutes deux exposant fortement les institutions financières –, il soulignait que les défauts de paiement, en fin de cycle économique, apparaissent rarement seuls : « Quand on voit un cafard, il y en a probablement d’autres », prophétisait-il. Il en profitait pour préciser que ces deux sociétés tournées vers les classes les plus modestes illustrent une croissance américaine en forme de « K », où seuls les ultra-riches profitent encore de la financiarisation extrême de l’économie sous Donald Trump.
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