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L’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis du 28 juillet 2025 n’a pas seulement jeté une lumière crue sur la faiblesse de l’Europe, et provoqué l’effroi que l’on sait. En vertu de l’adage « quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console », il a surtout reposé la question essentielle que la plupart des observateurs et des dirigeants politiques nationaux, sans parler des institutions européennes, prennent soin d’éviter: le Royaume-Uni est-il, comme l’ont pris pour évidence les opposants au Brexit, puissamment et durablement affaibli par sa sortie de l’Union Européenne ?
La prudence s’impose. Dans le temps d’abord : une vérité d’aujourd’hui n’est pas intangible, et les effets du Brexit doivent s’apprécier sur le temps long. Dans les domaines concernés ensuite. Car outre les questions économiques, on peine à lister les domaines dans lesquelles l’Union Européenne n’a aucune ou quasiment aucune compétence : éducation, armée, justice, politique étrangère, santé, travail etc.
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