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Dès fin mai, dans les petits déjeuners de la gentry économique parisienne, au premier étage du café de Flore ou dans les jardins du Plaza Athénée, la question est rituelle : « On se voit à Aix ? ». Aix en Provence, où chaque année, lors du premier week-end de juillet, depuis vingt-cinq ans, se réunit la fine fleur des patrons du CAC 40, quelques ministres en vue, des leaders syndicalistes et les meilleurs économistes français, européens et au-delà, à l’invitation de Jean Hervé Lorenzi, fondateur du Cercle des économistes, et président des « Rencontres économiques d’Aix ».
Un quasi mini Davos en quelque sorte. Marine Tondelier y croise Sophie Binet et le ministre de l’Industrie. 73 débats et sessions, 34 think tanks invités, 400 intervenants, 7000 participants (plus ou moins assidus !). Cette année, le thème, « Affronter le choc des réalités », semble plus que bienvenu. Et dans tout Aix, hors le Parc Jourdan où se tient le rendez-vous, du Cours Mirabeau aux établissements prestigieux de la route de Galice, on évoque les sujets du jour l’inflation, l’Europe, les tensions internationales, l’intelligence artificielle et les « techs », la démographie, l’endettement et la défiance envers les institutions. Plus que jamais, entre réchauffement climatique – palpable sur la rotonde – et réarmement, la controverse se diffuse. Les quelques deux cent étudiants présents y contribue largement.
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