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« Du rêve au cauchemar, un immense gâchis ! » titre La Montagne après la cuisante défaite de Brive vendredi dernier, en demi-finale du championnat de France de rugby ProD2. « A jamais les meilleurs », titre Le Parisien résumant la brillante prestation du PSG. Même si, au-delà de cette éclatante victoire, des débordements inacceptables transforment la victoire en cauchemar.
Brive pleure, triste et calme. Paris exulte, dans la pagaille, sous l’œil attentif de 5000 policiers incapables de contenir la déplorable déferlante de casse et de violence … En un week-end, les deux faces de deux sports, de deux espoirs, de deux villes, de deux régions appellent à l’introspection collective sur la sagesse des foules et la fragile responsabilité des hommes et des femmes de toutes conditions.
Tout était bien parti pour Brive la Gaillarde, depuis ces quelques semaines de victoires successives et de beau jeu. Le public était au rendez-vous. Nous étions 15500 au moins au soir de la demi-finale, sans doute à la limite de la jauge. Le journal quotidien aura chauffé toute la semaine un peuple corrézien entièrement tendu vers cette rencontre : « En ordre de bataille … Brive, un club, une ville … Tous avec le CAB … Une finale, sinon rien … Assumer son statut de favori …. Le car des joueurs a traversé la ville accompagnée d’une masse compacte de supporters sous une nuée de drapeaux blancs et noir, dans un nuage de fumigènes. Le stade Amédée Domenech, le Stadium, se remplissait dès le début de l’après-midi pour un match à 21 heures … shoot collectif ? Pire que trop ! La descente sera douloureuse.
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